Arme volante non identifiée - Définition

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Introduction

Arme volante non identifiée (avni, acronyme inspiré d'ovni) est une appellation qui désigne selon les auteurs :

  1. soit des observations d'ovnis s'expliquant par des tests d'engins militaires en développement, dont l'existence est plus ou moins connue du grand public (Jean-Pierre Pharabod utilise ce concept de cette façon),
  2. soit des prototypes militaires ultra secrets qui utiliseraient une technologie inconnue du grand public (Jean-Pierre Petit utilise ce concept de cette façon), dont on peut douter de l'existence jusqu'à ce que des preuves robustes soient apportées.
B-2 Spirit.

L'acronyme a été inventé par Jean-Pierre Pharabod pour son ouvrage AVNI - Les Armes Volantes Non Identifiées.

La version soft de cette théorie a pu se confirmer lorsque certaines armes secrètes ont été officialisées au début des années 1990, comme les F-117. D'autres exemples d'avni comme le ballon Mogul à l'origine de l'incident de Roswell, qui était un programme Top-Secret à l'époque, de même que le ballon Skyhook, qui en son temps a généré de nombreuses observations d'ovni, et qui est le principal suspect à l'heure actuel dans l'incident de Mantell. Cette version est acceptée par certains sceptiques comme pouvant expliquer certaines observations d'ovni.

La version dure de cette théorie est notamment soutenue par des intellectuels accusés d'être partisans d'une théorie du complot. Les thèses AVNI et HET sont parfois liées, certains, comme Jean-Pierre Petit considérant que c'est grâce à des technologies d'origine extraterrestre que les militaires ont pu construire des prototypes secrets (voir aussi : Zone 51). D'autres partisans de cette thèse, militaires de leur état, l'ont utilisée précisément pour démystifier l'hypothèse extraterrestre, notamment vers la fin des années 1940.

Le projet Aurora

Aurora est le nom généralement attribué à un hypothétique avion de reconnaissance américain, développé à partir du milieu des années 1980, et successeur du Lockheed SR-71 Blackbird retiré du service actif (en tant que remplaçant du Blackbird, certains lui attribuent d’ailleurs le nom de SR-91 Aurora).

Le cas du F-117A

Isabelle Anderson, Jean-Louis Carrel, Peter Collins, Yann le Garrec, Isabelle Martin et Raphael Picard, journalistes scientifiques s'attaquent au phénomène ovni dans le magazine Science en septembre-octobre 2007. Ils constatent qu'en définitive « il est certain que bien des avions furtifs américains ont été pris pour des OVNI. Il faut savoir qu'entre la conception de ces engins, les essais (toujours effectués de nuit), et leur présentation officielle, il peut s'écouler une vingtaine d'années. Ce fut le cas du F-117A, testé à partir de 1977 et révélé à la presse en 1990. Il était équipé d'un système de facettes permettant de réfléchir les ondes radar dans toutes les directions sauf dans celle du radar émetteur lui-même ». Il s'avère que cet avion furtif a été de nombreuses fois pris par des témoins de bonne foi pour un ovni et que peu d'informations sont obtenues par le biais d'Internet sur cet avion furtif. Les auteurs ajoutent cependant que « Les engins actuellement testés, qui voleront d'ici 2010 à 2020, nous paraitraient aujourd'hui d'une conception extraterrestre ! S'il se produit des crashes de ces avions, l'armée américaine s'empresse naturellement d'enlever les débris et de les remplacer par d'autres plus communs. Mais, depuis, ces avions prodigieux en forme de soucoupe n'auraient-ils pas fini par nous être présentés ? ».

Le F-117A a été proposé à l'époque par Bernard Thouanel dans le magazine Science & Vie pour expliquer la Vague belge d'ovnis. Néanmoins, le gouvernement américain a démenti avoir testé le F-117A à l'époque en Belgique. La thèse reste cependant plausible, particulièrement pour le début de la vague (on pourrait en effet envisager un survol depuis l'Allemagne vers l'Angleterre en préparation de la guerre du golfe), mais non prouvée tant que le gouvernement américain n'affirmera pas qu'il y avait effectivement des F-117A en Belgique à cette époque. Les sceptiques privilégient à l'heure actuelle l'hypothèse d'une contagion psychosociale (basée sur des observations d'hélicoptères et d'avions) à celle du F-117A, jusqu'à une éventuelle preuve du contraire.

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