Transit Center at Manas (Manas Air Base) | ||||||||||
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Localisation | ||||||||||
Pays | Kirghizistan | |||||||||
Latitude Longitude | ||||||||||
Altitude | Erreur d’expression : nombre inattendu m (2 058 ft) | |||||||||
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Informations aéronautiques | ||||||||||
Type d'aéroport | Civil/Militaire | |||||||||
Gestionnaire | United States Air Force | |||||||||
Catégories | ||||||||||
Aéroports • Aéroports kirghiz | ||||||||||
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La Centre de transit par Manas ((en) : Transit Center at Manas), anciennement Base aérienne de Manas est une base militaire des États-Unis, située dans l'Aéroport International de Manas, qui est le principal aéroport du Kirghizistan, à 25 km de la capitale (Bichkek).
À 90 minutes de vol de l'Afghanistan, la base a été ouverte par les États-Unis en décembre 2001. Elle est utilisée comme base de la 376th Air Expeditionary Wing et dépend du United States Central Command dans le cadre de la guerre en Afghanistan (1er hub aérien pour les forces de l'ISAF selon le Pentagone). Environ 1 000 soldats américains, français et espagnols y sont installés, ainsi que 650 contractuels. Des forces spéciales australiennes y étaient aussi, en 2002, dans le cadre de l'Opération Slipper.
Des avions ravitailleurs KC-135 américains, un C135F français et des C-130 espagnols y sont présents.
Le président Kourmanbek Bakiev, au pouvoir depuis la révolution des Tulipes de 2005, a annoncé le 2 février 2009 qu'il ne renouvellerait pas le contrat avec les États-Unis, faute d'honorer leurs engagements financiers. Une bavure, ayant causé la mort d'un civil kirghize, en 2006, avait déjà poussé Bichkek à exiger la fermeture de la base, mais un accord était en cours de négociation. Le 19 février 2009, le parlement kirghize a approuvé à la quasi-unanimité la fermeture de la base.
Le 23 juin 2009, un nouveau accord a été conclu entre les États-Unis et le gouvernement kirghiz. Ratifié par le Parlement kirghize deux jours plus tard, il est promulgué par le président Bakiev le 7 juillet. Aux termes du nouvel accord, qui renouvelle le contrat de location pour un an, le coût de celle-ci passe de 17,1 millions à 60 millions de dollars. Une somme supplémentaire de 117 millions sera accordée au gouvernement kirghize, dont 36 millions de dollars pour moderniser l'aéroport avec des installations de stockage supplémentaires et de stationnement des aéronefs, 21 millions de dollars pour la lutte contre le trafic de drogue dans le pays, et 20 millions de dollars pour le développement économique.
Le titre officiel de l'installation permettra également la modification de la base dans le cadre du nouvel accord. Au lieu d'être dénommée «Base aérienne de Manas», elle va devenir le "centre de transit de l'aéroport international de Manas". Selon un porte-parole du gouvernement kirghize, l'installation aura officiellement cessé d'être une base aérienne en août 2009, après quoi son statut juridique sera modifié à un centre de logistique. En outre, la sécurité autour de la base sera désormais assurée par du personnel kirghize, par opposition aux militaires américains.
La Russie a au contraire passé un accord économique et financier intéressant pour Bichkek. Depuis 2005, l'Organisation de coopération de Shanghai pressait Bichkek de fermer la base. Depuis la fermeture, en 2005, d'une base dans l'Ouzbékistan voisin, c'est la dernière base des États-Unis en Asie centrale.