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Vue de l'avion | ||||
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Constructeur | Boeing et Insitu | |||
Rôle | Drone de combat (reconnaissance) | |||
Statut | en production | |||
Premier vol | 20/6/2002 | |||
Mise en service | 2005 | |||
Équipage | ||||
pas de pilote | ||||
Motorisation | ||||
Moteur | 3W 24i | |||
Nombre | 1 | |||
Type | Moteur essence | |||
Dimensions | ||||
Envergure | 3 m | |||
Longueur | 1,2 m | |||
Masses | ||||
À vide | 12 kg | |||
Performances | ||||
Vitesse maximale | 120 km/h | |||
Rayon d'action | 100 km | |||
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Le ScanEagle est un drone de combat de reconnaissance économique construit par les sociétés Boeing et Insitu.
Il dérive du drone civil SeaScan conçu par le constructeur Insitu et utilisé pour la collecte de données météorologiques et pour aider les pêcheurs à repérer les bancs de thon.
Il a été conçu comme drone portable et économique de surveillance du champ de bataille ; il est déployé en Irak depuis août 2004.
Le ScanEagle peut être équipé de plusieurs types de capteurs optiques dans les bandes du visible et de l'infrarouge, montés sur le véhicule aérien à stabilisation inertielle.
Il peut effectuer des missions de 20 heures et possède un rayon d'action de plus de 100 km et une vitesse de 120 km/h. Le record d'autonomie est un vol de 22 h et 8 min réalisé sur le terrain d'essai de Boeing à Boardman (Oregon).
La mise en oeuvre du ScanEagle ne requiert pas de terrain d'aviation. Il est lancé par une catapulte pneumatique appelé "SuperWedge" et breveté par le constructeur Insitu.
Il est récupéré avec un système "SkyHook" composé d'un crochet en extrémité d'aile qui saisit un cordage pendant d'une vergue portée par un mât d'une hauteur de 10 à 15 m. Cette récupération est rendue possible par un dispositif de navigation par satellites GPS couplé entre l'appareil et la mâture de récupération. Le cordage présente une certaine élasticité afin d'amortir le choc d'accrochage.
Le ScanEagle est entré en service en 2005 dans l'US Navy. Il est aussi utilisé par les armées australienne et canadienne.
En mars 2008, Boeing a réalisé des essais en vol d'un ScanEagle équipé d'un radar miniature Nano-SAR. C'est le plus petit Radar à synthèse d'ouverture. Il pèse 3,2 kg et présente les dimensions d'une boite à chaussures. Il permet des observations sur le champ de bataille même lors de mauvaises conditions météo.