L’orgue, Renaissance, restitué en 1981 est suspendu à mi-hauteur dans la nef de la cathédrale. Un grand orgue lui faisait autrefois pendant, accroché au triforium de la façade opposée ; une association soutient un projet pour son remontage et sa restauration. Actuellement l’orgue principal est installé au fond du transept sud, situation défavorable d’un point de vue acoustique.
La cathédrale de Metz renferme peu de monuments funéraires. Dans les chapelles rayonnantes autour du déambulatoire se trouve notamment les priants d’Anne de Pérusse des Cars, cardinal de Givry et de monseigneur Paul Dupont des Loges.
Le tombeau du cardinal de Givry représente celui-ci en prière sur son prie-Dieu. Le monument actuel est la restauration datant de 1854 et 1911 du tombeau original détruit au cours de la révolution.
Le tombeau de Paul Dupont des Loges est l’œuvre du sculpteur Hanneaux.
Le trésor épiscopal qui recèle des pièces remarquables, telles des crosses d’évêques en ivoire des XIIe et XIIIe siècles, l’anneau épiscopal de saint Arnoul, des pièces d’orfèvrerie du XIIe au XIXe siècle et un manteau byzantin, dit chape de Charlemagne, datant du XIIe siècle.
La statue équestre, dite de Charlemagne et conservée au musée du Louvre, provient du trésor de la cathédrale. Cette statue en bronze doré, datant en grande partie du IXe siècle, représente probablement le petit-fils de Charlemagne, Charles le Chauve.
Plusieurs manuscrits exceptionnels sont également issus du trésor : le sacramentaire de Drogon, la bible de Charles le Chauve, le psautier de Charles le Chauve ainsi que divers évangéliaires précieux.
La crypte conserve une effigie du Graoully, le fameux dragon qui terrorisait la ville.
Une série de sculptures représentant de petits personnages est décrite par Christian Jacq dans son livre Le Voyage initiatique comme révélateur d’un parcours intime d’initiation des bâtisseurs de cathédrale et par extension des francs-maçons actuels.
La cathédrale de Metz figure dans l’œuvre de peintres comme Auguste Migette ou Monsù Desiderio. Dans sa série Les belles villes gauloises d’entre Rhin et Moselle, Albert Robida a consacré en 1915 une lithographie à la cathédrale de Metz.
La cathédrale de Metz est évoquée à diverses reprises dans la littérature régionale et elle est également présente dans l’œuvre de différents autres auteurs.
Paul Verlaine, né à Metz en 1844, l’évoque en ces termes dans ses Confessions :
« Metz possédait et doit encore posséder une très belle promenade appelée « l’Esplanade », donnant en terrasse sur la Moselle, qui s’y étale, large et pure, au pied de collines fertiles en raisins et d’un aspect des plus agréables. Sur la droite de ce paysage, en retrait vers la ville, la cathédrale profile à une bonne distance panoramique son architecture dentelée à l’infini. Vers la nuit tombante, des nuées de corbeaux reviennent en croassant, faut-il dire joyeusement ? reposer devers les innombrables tourelles et tourillons qui se dressent sur le ciel violet. »
La cathédrale est très présente dans le roman de Maurice Barrès, Colette Baudoche.