Cathédrale-basilique et Primatiale Sainte-Marie d'Auch | |
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Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région | Midi-Pyrénées |
Département | Gers |
Ville | Auch |
Culte | Catholique romain |
Type | Cathédrale |
Rattaché à | Archidiocèse d'Auch (siège) |
Début de la construction | 1489 |
Fin des travaux | 1680 |
Style(s) dominant(s) | Gothique Renaissance Néoclassique |
Protection | Monument historique Patrimoine mondial |
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La cathédrale Sainte-Marie d'Auch fut de tout temps dédiée à la sainte Vierge. C'est un vaste édifice à trois nefs, de 102 mètres de long sur 35 m de large.
Commencée en juillet 1489, à l'instigation de François de Savoie, sur les ruines de la cathédrale romane, Saint-Austinde, elle fut consacrée le 12 février 1548.
Elle est de style ogival flamboyant, fortement influencé par la Renaissance. Elle fut complétée fin du XVIIe siècle, par une façade et un porche d'ordre corinthien. Elle comprend un ensemble de 21 chapelles.
Elle est surtout remarquable par une série de dix-huit verrières, œuvres d' Arnaud de Moles, et par les boiseries du chœur dont les 115 stalles, d'auteurs inconnus, qui continuent la suite des scènes bibliques commencée sur les verrières.
La cathédrale Sainte-Marie d'Auch est élevée au rang de basilique mineure dans les années 1920. Le 6 février 2005, Mgr Maurice Gardès, archevêque d'Auch est ordonné évêque sous ses voûtes, en présence du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, primat des Gaules, par Mgr Émile Marcus, archevêque de Toulouse.
Mgr Maurice Gardès succède à Mgr Maurice Fréchard, nommé archevêque recteur du Sacré-Cœur de Montmartre.
Les titres attachés au siège auscitain sont les suivants :
Jusqu'en 2002, l'Archevêque d'Auch était Métropolitain des Diocèses de Tarbes-Lourdes, Bayonne, Aire-sur-l'Adour et Dax.
Les vitraux d'Arnaud de Moles furent réalisés entre 1507 et 1513 (cette date figure sur le dernier vitrail, avec la signature du maître verrier). Bien qu'encore imprégnés de l'art du Moyen Âge, ils participent de la Renaissance et sont considérés comme les plus beaux de cette période. Émile Mâle écrivait « pour l'ampleur de la pensée aucun travail de cette époque n'excède les vitraux d'Auch ». Les verrières sont présentes dans toutes les chapelles du déambulatoire (à l'exception de la chapelle du Saint-Sépulcre, alors adossée à l'archevêché. Après trois vitraux historiés, placés au commencement, au centre et à la fin du parcours, représentant respectivement la Création et le Péché, la Croix du Christ, et la Résurrection, les autres présentent des personnages bibliques : patriarches, prophètes, apôtres, auxquels viennent s'ajouter des personnages issus de la mythologie gréco-romaine, les Sibylles.
Le chœur est entièrement clôturé par le retable monumental de Pierre Souffron II à l'Est, et par les stalles sur les trois autres côtés. Les stalles sont au nombre de 115. Elles sont en cœur de chêne, longtemps resté immergé dans l'eau. Si l'origine des travaux est estimée aux alentours de 1510, étalés sur plus de quarante ans, on ignore totalement le nom des auteurs, si ce n'est le dernier, chargé des derniers aménagements, en 1552-1554 : le sculpteur toulousain Dominique Bertin. Les stalles présentent une exceptionnelle richesse d'ornementation, pas moins de 1 500 motifs différents : représentations bibliques, vies des saints, mythologie, faune et flore, bestiaire fantastique, mêlant donc la ferveur mystique du Moyen Âge et l'éclectisme humaniste de la Renaissance.
La cathédrale est pourvue de deux orgues d'époques différentes, le grand orgue de Jean de Joyeuse, date de la fin du XVIIe siècle, l'autre, d’Aristide Cavaillé-Coll, est d’époque romantique.
Le chapitre de la cathédrale suivit pendant cinq siècles la règle de saint Augustin jusqu'à sa sécularisation en 1548.
Vingt-cinq chanoines le composèrent jusqu'en 1331, réduit à vingt à cette date, tous nobles, et quatre laïcs, dit chanoines honoraires : le comte d'Armagnac ou le roi de France, son successeur et héritier, les barons de Montaut, de Montesquiou et de l'Isle.