Centrale nucléaire de Cattenom - Définition

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Risque sismique

Le risque sismique est extrêmement faible à Cattenom, qui n'est pas placée dans une zone à aléa sismique significatif.

Histoire

La décision d'implantation de la centrale date de 1978 (gouvernement de Raymond Barre). Cette décision a été fortement contestée par le Luxembourg à l'époque. Le chantier des réacteurs de la centrale a débuté en 1979 et s'est terminé en 1991. La centrale a été implantée sur le lieu d'un ancien casernement du 168e régiment d'infanterie, qui avait en charge la défense des ouvrages de la Ligne Maginot qui sont situés dans la forêt de Cattenom (Ouvrage du Galgenberg, Ouvrage du Kobenbusch, Ouvrage du Bois Karre, etc.).

Les œuvres d'art

Les « moutons » : dans le cadre du 1 % à consacrer à l'acquisition d'œuvres d'art, le sculpteur Jean Cardot a réalisé pour le site une sculpture en extérieur représentant un troupeau de moutons, blancs, verts et roses, toujours visible.

Le centre d'information du public et les autres bâtiments du site ont été dessinés par l'architecte Claude Parent, en collaboration avec un architecte local, Roger Schott. On y reconnait aisément le tropisme de Parent pour les lignes obliques.

Le Pendule de Foucault de 1985

En 1985, pendant la construction de la centrale, l'École nationale d'ingénieurs de Metz a fait installer au cœur d'un aéroréfrigérant le plus grand Pendule de Foucault du monde. La tête du pendule se trouve actuellement à l'ENIM.

Incidents de mars 2001

En mars 2001, 131 personnes ont évacué par précaution le bâtiment réacteur no 3, à la suite d'une alarme intempestive. Selon l'AFP, les agents présents dans le bâtiment réacteur auraient subi une exposition aux radiations « de 5 à 10 minutes ». Mais selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), il n'y a pas eu de fuite radioactive et aucune personne n'a été contaminée ou irradiée.

Toujours en mars 2001, il y a eu un problème de rupture des gaines de combustible. Des défauts d'étanchéité ont conduit à une augmentation de la radioactivité de l'eau du circuit primaire du réacteur no 3.

Selon Wise-Paris, cet incident serait significatif d’une érosion de la sûreté liée à la recherche de performance économique. Cela a provoqué une augmentation notable des rejets radioactifs pour toutes les catégories de rejets mesurées : gaz, halogènes, aérosols et rejets liquides.

La canicule de 2003

Lors de la canicule 2003, la centrale a bénéficié, du 12 août au 30 septembre 2003, d'une dérogation officielle de la température de ses rejets en Moselle. Elle n'a en fait pas eu besoin de faire usage de cette dérogation.

Hors période de canicule, le 8 octobre 2003 entre 13h00 et 14h00, la centrale nucléaire de Cattenom a causé accidentellement un échauffement de l’eau de la Moselle de 2,2 °C alors que cet échauffement est limité à 1,5 °C par arrêté préfectoral. Cet échauffement a été considéré comme non dangereux par l'ASN et classé 0 sur l'échelle INES.

Rejets de tritium

En octobre 2003, des militants de Greenpeace se sont opposés au projet d'EDF d'augmenter la limite des rejets radioactifs liquides en tritium. Dans le même temps, la CRIIRAD accusait EDF de ne pas justifier l’évolution à la hausse de ces rejets et de ne pas analyser les conséquences pour la population autour de Cattenom. De plus, l'association Wise-Paris affirmait que la demande d’EDF n’est pas conforme aux obligations d’information du public, de minimisation de l’ensemble des impacts sur l’environnement et de justification de ces impacts.

Au final, ces interventions ont été efficaces, puisque le nouvel arrêté de rejet paru en 2004 ne prévoit pas d'augmentation des rejets de tritium et même une diminution dans certains cas.

Tour de France 2006

Le 3 juillet 2006, à l'occasion du passage du Tour de France à proximité de la Centrale, le journaliste Jean-Paul Ollivier de la chaîne télévisée France 2 provoqua une vive émotion en citant un article de Wikipédia (voir historique de janvier 2006), affirmant qu'un des 4 réacteurs était « un des plus dangereux de France » et que 131 personnes y avaient été irradiées en 2001. Il s'est excusé le lendemain à l'antenne pour son erreur.

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