Les prévisions de trafic établies par les centres d’information routière permettent également de préparer des actions d’exploitation routière, d’arrêter les dispositions réglementaires et de mobilisation des personnels des services gestionnaires de voirie et des services de police de la circulation :
• calendrier des jours hors chantiers. Pour éviter que des travaux routiers de longue durée ne viennent perturber la circulation lors des grandes migrations, certaines journées sont classées « sans chantier ». Les responsables doivent alors - dans la mesure du possible - libérer les voies de circulation ;
• participation à l’élaboration des plans de gestion de trafic et coordination des mesures prises sous l’autorité du Préfet de Zone : plan Palomar, plan neige, plan intempéries. L’objectif est d’améliorer la fluidité du trafic et la sécurité des usagers en organisant une meilleure répartition des flux de circulation automobile (mise en place d’itinéraires de délestage, stationnement des poids lourds, ...) ;
Les données relatives aux évènements ayant une incidence sur la circulation sont collectées sur le terrain par les forces de l’ordre et les exploitants routiers.
Elles concernent les flux de circulation, les bouchons, les coupures d’axes, les déviations les manifestations, les accidents, les conditions météorologiques, les chantiers...
Ces renseignements sont recueillis soit directement (par les canaux internes de la Gendarmerie, la Police et Transports) ; soit auprès de partenaires (sociétés d’autoroutes, Conseils généraux, acteurs du tourisme, Météo France...); soit même auprès d'usagers.
Les informations recueillies sont transmises aux autorités, aux professionnels de la route, aux médias, aux opérateurs privés, aux usagers.
Outre le site internet et le serveur vocal précités, ces informations, validées et diffusées par les CRICR et le CNIR comprennent :
Les CIR sont dirigés de façon collégiale. À tous les niveaux, les ministères en charge de la gestion du trafic et de la sécurité routière sont représentés.
Un Comité de direction siège une fois par an pour fixer les orientations statuer sur l'organisation des CIR. Il est composé du Directeur général de la Gendarmerie nationale, du Directeur général de la Police nationale et du Directeur de la sécurité et de la circulation routière.
Un Comité de gestion siège quatre fois par an. Il fixe les règles de gestion des CIR. Il est composé de deux représentants de chacune des directions citées ci-dessus.
Chaque centre est composé de trois divisions (Gendarmerie, Police, Transports). Les décisions sont prises à l'unanimité des trois chefs qui assument chacun à tour de rôle - par roulement hebdomadaire - la permanence de la direction du centre.
Le CNIR exerce une compétence sur le réseau d’intérêt national et plus particulièrement sur le réseau défini dans le cadre du Schéma Directeur d’Information Routière (SDIR) mis en place en 2000 qui s’identifie au Réseau Routier National défini par le décret du 5 décembre 2005.
Les CRICR ont compétence sur tout le territoire couvrant une zone de défense et de sécurité. Ils développent également des échanges d’informations avec les pays et les provinces frontalières. Un décret du 16 janvier 2002 relatif aux pouvoirs des Préfets de Zone place les CRICR sous l’autorité de ces Préfets pour élaborer ou participer à l’élaboration des Plans de Gestion du Trafic (PGT) et assurer, en temps de crise, la coordination des mesures d’information.
Un protocole d’accord en date du 4 novembre 1998 définit les missions des centres.
Les CIR ont trois missions essentielles :
Pour assurer ces missions, les centres d’Information routière recueillent, traitent, valident et diffusent l’information.
Le Centre national d’information routière (CNIR) anime, coordonne et contrôle l’activité des sept Centres régionaux d’information et de coordination routières (CRICR).
Il veille à la cohérence et à l’homogénéité de l’information diffusée.
Il participe à la préparation des opérations nationales d’exploitation et de sécurité routières.