L'espèce la plus répandue sur les côtes européennes est Cerastoderma edule (ou « coque commune » ou « coque blanche »).
La coque est abondante sur les littoraux de l'Atlantique et de la Manche, dans les zones sablonneuses.
Bien que pouvant être une source d'intoxication alimentaire lorsque non fraiche et/ou si ramassée dans les estuaires ou sur des littoraux situés en aval de rejets industriels ou urbains mal épurés, elle est consommée dans plusieurs pays dont le Royaume-uni, la France, l'Espagne et l'Allemagne.
Elle fait parfois l'objet d'élevages, dans des entreprises de conchyliculture.
Lors de certaines grandes marées estivales, la pêche aux coques donne lieu à de grands rassemblements de pêcheurs amateurs sur les grèves. l'impact écologique de ces prélèvements fait l'objet d'évaluation dans certains sites.
Pour la consommation, il est conseillé de la laisser dégorger afin qu'elle évacue le sable contenu dans la cavité palléale. Il suffit de les faire ouvrir dans un faitout et d'extraire ensuite la noix et le corail, qui peuvent servir, par exemple, à garnir un plat de tagliatelles ou encore entrer dans la composition de diverses salades.
Il est possible que les parasites qui l'infestent puissent parfois modifier son comportement : elle se laisse alors plus facilement capturer et manger par des oiseaux ou d'autres espèces et diffuse ainsi les œufs ou larves de parasites.
Le parasitisme des coques est localement fréquent, voire presque systématique, souvent par des trématodes tels que :
La pollution peut affaiblir les défenses immunitaires des coques et favoriser le parasitisme, de même que l’augmentation de la température de l’eau (on a montré que dans une eau de moins de 17°C, aucune coque n’est infestée par Himasthla quissetensis).
Une température très élevée (plus de 23 °C) défavorise aussi ce type de parasites, car les cercaires sont le plus abondamment libérés dans l’eau à 19 et 20 °C.
Des coques ayant grandi dans une eau et un sable ou sédiment parfaitement propre sont a priori bonnes pour la santé, mais cet animal peut filtrer et concentrer de nombreux microbes (bactéries, virus) ou toxines qui peuvent être source d'intoxication. La cuisson ne limite généralement pas ce risque.
Un risque d'intoxication alimentaire existe aussi dans le cas d'animaux peu frais.
Enfin, un nouveau risque a été identifié en termes de santé reproductive : certains polluants (détergents..) des eaux côtières et estuariennes sont une source d’altérations hormonales chez les coques (coques blanches) qui induisent l’apparition de caractères femelles chez les mâles, et ces altérations pourraient non seulement affecter les populations de coques (faute de mâles reproducteurs), mais aussi secondairement affecter la fertilité des humains (par délétion de la spermatogenèse) qui mangent ces coquillages filtreurs. C’est la conclusion d’une étude faite au Portugal dans l'estuaire du fleuve Guadiana par d’une équipe de chercheurs. Le problème trouve notamment son origine dans le fait que les stations d’épuration ne sont pas équipées pour traiter correctement les hormones (de la pilule contraceptive) présentes dans les urines déversées dans les effluents urbains.