Château de Caramagne | |
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Période ou style | |
Début construction | XVIe siècle |
Protection | Partiellement protégé Monument historique |
Site Internet | [Caramagne.com Caramagne.com] |
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Latitude Longitude | |
Pays |
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Région | Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Commune française | Chambéry |
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Le Château de Caramagne est un château privé qui se situe à Chambéry en France, dans le département de la Savoie.
Le château fut édifié sur les hauteurs de Chambéry, au nord de la ville à proximité du nouveau quartier de Chambéry-le-Haut .
Des colonnes de marbre soutiennent la loggia dans le goût des palais italiens. Les peintures à la détrempe présentent une perspective de fausses colonnes. Aux extrémités de la loggia, deux groupes imitant la sculpture figurent l’enlèvement de Déjanire par le centaure Nessus, à gauche, et l’enlèvement d’Europe par Jupiter. Au sein du château, on peut admirer un plafond recouvert d'un décor de stucs tout en rocailles et en volute, le tout disposé autour d'un caisson vouté placé au centre de la pièce. Trois éléments du château sont inscrits aux Monuments historiques de France (N° notice : PA00118226), ceux-ci étant un pavillon en 1963, une élévation en 2001 et la toiture en 2003.
Le domaine de Caramagne donne des allures italiennes aux environs de Chambéry. Une imposante entrée, entourée de communs en hémicycle, ouvre sur une grande allée de platanes.
L’origine de cette vieille maison est beaucoup plus ancienne que ne le laisse supposer la décoration. Le juriste Bernadino Becchi, né dans le petit village de Caramagne (Piémont), en était le bâtisseur au XVIe siècle. La propriété passa ensuite à la famille des Bertrand de la Pérouse, puis à Frédéric de Bellegarde en 1783. La décoration du grand salon (fin XVIIIe siècle) comme celle des façades (début XIXe siècle) aurait été réalisée à l’époque de ce propriétaire, par des artistes piémontais mais dont les noms sont inconnus. En 1812, un ancien militaire, Joseph Gillet, prend possession de la maison, mais la loue en 1820 à la marquise de La Pierre, une anglaise mariée à un Chambérien, et à une de ses compatriotes, madame Birch. Le poète Alphonse de Lamartine rencontre en 1819 la fille de celle-ci. Un an plus tard, ils s’unissent. Le grand salon - orné de décors en stuc – demeure célèbre de par le contrat de mariage signé le 25 mai 1820.