La locution cultures urbaines, généralement employée au pluriel, recouvre un ensemble de pratiques culturelles, artistiques et sportives issues de l'espace urbain.
Les disciplines sont variées : danses, genres musicaux, graffiti, sports de rue (Double Dutch - Foot de Rue - Skate -Parkour- etc.) parkour, urban photo, etc.
La liste s'allonge de jours en jours...
Elles sont apparues au début des années 1980 avec l'arrivée du hip-hop de par l'implication des centres sociaux qui œuvraient beaucoup pour la création de loisirs en direction des jeunes habitants de cités. Les politiques se sont appropriés les « cultures urbaines » par le Contrat de ville souvent décrié par les associations; le montage financer pour l’obtention des subventions étant fastidieux. C’est dans des villes très marquées à droite comme à Toulouse et Marseille ou à gauche comme à Lyon et à Montpellier où les Cultures Urbaines sont les plus ancrées. En région Ile de France, les Cultures urbaines sont fortement présentes dans les banlieues.
En 1999, sous l'impulsion de Fabrice BACH, des jeunes Toulousains décident de créer la Fédération Nationale des Cultures Urbaines pour contribuer à la promotion des nouvelles cultures émergentes et de définir des solutions pouvant contribuer au développement de ses différents projets, en réalisant un travail collectif, fondé sur le partenariat avec les ministères et institutions publiques, privées ou non ; diffuser les nouvelles formes d’expression apparues dans les années récentes. La Fédération travaille en totale autonomie et son administration est gérée uniquement par les acteurs de terrain qui s'organisent sous l'égide d'une fédération régionale.
En 2009, elle disparait pour faire place à l'ONCU (Observatoire National des Cultures Urbaines.
En 1999, le dialogue est très ouvert avec Catherine Trautmann, ministre de la Culture et de la Communication du gouvernement Lionel Jospin (du 30 mars 1998 au 27 mars 2000), mais se dégrade fortement avec ses successeurs jusqu'à l'arrivée de Renaud Donnedieu de Vabres au ministère dans le gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3) poste auquel il est reconduit le 3 juin 2005, dans le Gouvernement Dominique de Villepin.
Depuis l’arrivée au palais de l'Élysée de Nicolas Sarkozy et de Christine Albanel au ministère de la Culture dans le Premier gouvernement Fillon (reconduit dans le second), le nouveau ministère de la Culture réfléchit à une déclinaison discipline par discipline depuis la rédaction d’un rapport faisant un état des lieux de cette culture présente en France depuis vingt ans. Une ambition nouvelle s’ouvre pour une définition concrète des différentes disciplines que constituent les cultures urbaines.
En juin 2009: création de l’association de préfiguration de la Fédération Française des Sports urbains (FFSU) devant s’inscrire dans une politique ministérielle d’encouragement à la pratique sportive et plus particulièrement à la reconnaissance, du développement, de l’accompagnement et de l’encadrement des Sports Urbains et des nouveaux sports apparus dans les années récentes, à venir, et qui doit aboutir à favoriser la lisibilité et la valorisation de ses sports et de leurs pratiquants.
Cette mobilisation fait suite à plusieurs rencontres orchestrées par Fabrice BACH, président de la FNCU auprès du cabinet ministériel de Bernard Laporte, ancien secrétaire d'État aux Sports; le projet étant repris en main par Rama Yade, nommée au même poste en juin 2009. IL est prévu l'organisation des États Généraux des Sports urbains d'ici la fin de l'année 2009 / Début 2010.
En juillet 2009, sur la proposition de Fabrice BACH, organisateur du 1er festival des Cultures Urbaines à Toulouse en 1999 et porteur du projet de créer un centre socioculturel "Cultures Urbaines" en 1998, il est décidé de créer un Observatoire Nationale des Cultures Urbaines (ONCU) pour construire l'avenir professionnel des jeunes, créer un label qualité "Cultures Urbaines" pour identifier les structures respectant la "Charte Cultures Urbaines", soutenir les projets et les idées des acteurs des Cultures Urbaines, promouvoir le Musée Académique des Cultures Urbaines...
Il s’agit d’un organisme national indépendant de loi 1901 qui a sera créé pour accompagner la reconnaissance institutionnelle des pratiques constituant les Cultures Urbaines, ainsi que leurs valorisation et la professionnalisation des différentes filières constituantes du mouvement culturel existant en France depuis les années 1980. Mais aussi continuer à la réflexion sur le développement et l’aménagement des cultures urbaines sur le territoire, en continuant à mobiliser les acteurs de terrain qui animent les cultures urbaines, de formaliser les pratiques artistiques à travers des missions de formation, d’études, de conseil et d’information.
À partir des articles L.411-1 et 2 du code du travail on peut définir le syndicat comme une organisation permanente groupant, sur la base du volontariat des personnes exerçant une activité professionnelle identique, similaire ou connexe.
Le syndicat a pour objet l'étude et la défense des droits et des intérêts matériels et moraux, tant individuels que collectifs de la profession des Cultures Urbaines
Un comité de préfiguration est en cours de création, il rassemble en priorité les anciens qui ont fait les Cultures Urbaines d'aujourd'hui. En octobre 2009, Fabrice BACH organise des consultations auprès des acteurs et organismes pour préparer la préfiguration du syndicat.