L'orgue actuel a été conçu par le facteur d'orgue John Abbey en 1875-1876, pour l'église Saint-Louis du Raincy. Il a été transféré à l'église Notre-Dame lors de sa construction en 1923, et restauré en 1957 par Beuchet-Debierre. Il a une certaine valeur historique puisque c'est sur lui que pour la première fois John Abbey a inauguré sa technique du frein harmonique. Malheureusement, la restauration de 1957 a supprimé toute trace de ce procédé et remanié considérablement la composition de l'instrument.
L'orgue est actuellement dans un état pitoyable aggravé par les récents travaux de restauration, un projet de création d'un nouvel instrument a été lancé. Cependant plusieurs questions se sont posées : faut-il réutiliser une partie de la tuyauterie pour le nouvel instrument ou bien ne devrait-on pas le replacer à sa tribune d'origine dans l'église Saint-Louis du Raincy pour laquelle il avait été conçu, ou encore le donner purement et simplement à une classe d'orgue ou tout autre organisme intéressé ?
La décision a été prise de remplacer l'instrument : une souscription est lancée auprès des paroissiens et de tous les amis de Notre-Dame du Raincy
Au-dessus de la porte d'entrée, le bas-relief est une pietà d'Antoine Bourdelle qui a été mise en place et inaugurée le 19 septembre 1999.
Ce bronze avait été commandé pendant les années 1920 par le chanoine Nègre à Bourdelle, mais faute de crédits l'artiste ne réalisa qu'une esquisse conservée au musée Bourdelle. Il a fallu attendre soixante-dix ans pour voir le bronze coulé et installé.
Auguste Perret avait foi dans le béton, pourtant quarante ans plus tard cette matière réputée indestructible se désagrégea. Dès les années 1960, des altérations furent constatées. La restauration d'édifices en béton était une question nouvelle : il fallait comprendre les causes des dégradations qui pouvaient venir de l'environnement (climat, sols) des la structure du bâtiment ou encore du matériau lui-même (dont le vieillissement reste encore de nos jours mal connu). Le béton employé au début des années 1920 était encore expérimental, et les contraintes économiques du chantier de Notre-Dame du Raincy ont pu avoir des conséquences sur la qualité du béton et de sa mise en œuvre.
Des études menées depuis 1975, il ressort que la construction a pâti de la rapidité et de l'économie de la réalisation : le béton contenait trop d'eau de gâchage et trop de chaux et présentent une texture hétérogène (principalement constatée au niveau des reprises de coulage), les armatures trop faiblement enrobées.
La restauration de Notre-Dame du Raincy s'est déroulée en plusieurs campagnes de travaux :