Église Saint-Jean-Baptiste de Belleville - Définition

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Vitraux du chœur

  • Sainte Anne, mère de la Vierge Marie.
  • Saint Roch, pèlerin, serviteur des malades (1340-1376).
  • Saint Martin, soldat, moine, évêque de Tours (316-397).
  • Saint Denis, premier évêque de Paris (vers 250).
  • La chapelle de la Vierge Marie, rectangulaire, est ornée de trois vitraux représentant la vie de Marie. La représentation de l'Immaculée Conception de Marie, comme celle de la rose de la façade, reprend l'iconographie de la Vierge de la Médaille miraculeuse frappée en 1832. Le dogme de l'Immaculée Conception fut proclamé en 1854, ce qui explique la présence de deux représentations de ce thème théologique dans cette église construite en 1857. Ces trois vitraux ont été offerts par le curé de la paroisse, Charles Longblois, et ses vicaires. Ils sont représentés en prière devant la statue de la Vierge Marie.
  • Saint Vincent de Paul, prêtre (1581-1660). Le vitrail a disparu lors de l'incendie de la chapelle.
  • Le bon samaritain (Luc 10,29-37)
  • Sainte Geneviève, vierge consacrée, patronne de Paris (420-500).
  • Saint Charles Borromée, évêque de Milan, cardinal (1538-1584).

Baptistère

Lors des travaux du chœur, en 2008, la croix installée en 1961 a été conservée. La décision de placer le baptistère dans le chœur s'explique par le désir de mettre en valeur le baptême dans une église consacrée à Jean le Baptiste et par la volonté de pouvoir accueillir dignement les grandes assemblées présentes pour les baptêmes, ce que ne permet pas la chapelle des fonts baptismaux. Un octogone a été tracé au sol, symbole du huitième jour : le sabbat juif étant le septième jour, le Christ étant ressuscité le lendemain du Sabbat, le jour de la résurrection est le huitième jour « dans le temps et au-delà du temps ».

L'orgue du chœur est dû à Suret et date de 1859. Il est composé de deux claviers de 54 notes et d'un pédalier de 18 notes. Les transmissions sont mécaniques. Il compte treize jeux. Devant les deux buffets d'orgue, six stalles dessinées par Lassus.

Tympans du transept

Tympan du portail de gauche (rue Lassus) : Monseigneur François-Nicolas Morlot, archevêque de Paris (1857-1862) et la Religion présentent à saint Jean-Baptiste l’église de Belleville.

Tympan du portail de droite (rue de Palestine) : La résurrection de Jésus. Le tombeau du Christ est gardé par cinq soldats : deux sont en admiration et en prière, un autre réfléchit, un autre encore se sauve, épouvanté, et le dernier tente de percer le Christ de sa lance.

Tympan de La Résurrection de Jésus

Autel de saint Joseph

Autel de saint Joseph

Joseph, de la maison du roi David, est l’époux de la Vierge Marie, mère de Jésus.

Trois toiles de Jean-Baptiste Auguste Leloir (1809-1892)

  • La nativité
  • Le mariage de Joseph et de Marie, avec une inscription : Maria desposata Justo cui nomen Joseph « Marie accordée en mariage à un juste du nom de Joseph ».
  • La mort de Joseph, entouré de Jésus et Marie.
  • Vitraux de saint Jean : l'importance donnée à Jean l'évangéliste s'explique par la présence dans son évangile d'une description de Jean le Baptiste désignant à ses disciples Jésus comme l'Agneau et par l'emploi de cette image dans l'Apocalypse. Vitraux : le martyre de saint Jean, Jean l'Évangéliste, Jean rédigeant l'Apocalypse devant les sept Églises d'Asie.

La paroisse

Clochers de Saint-Jean-Baptiste de Belleville et vue de l'ancien Tramway funiculaire de Belleville

La première mention de « Belleville » apparaît dans un acte épiscopal de 1543 : les habitants du village de Belleville-sur-Sablon reçoivent l'autorisation d'avoir un autel portatif afin qu'un prêtre, vicaire de saint Merry, vienne célébrer la messe. Jusqu’en 1802, Belleville relève de la paroisse Saint Merry, des vicaires perpétuels étant chargés de son église. En 1645, une nouvelle église est construite: lors des travaux de 1854, la première pierre de l’église édifiée en 1645 a été retrouvée. Elle portait cette inscription : « Cette première pierre a esté pozée par M. Charles de Hillerin, docteur en théologie, curé et chevecier de Saint-Médéric, à Paris, le IIIe jour de juillet 1645. »
Le cardinal Jean-Baptiste de Belloy érige Belleville en cure le 7 mai 1802.

Curés de la paroisse
  • 1802-1832 Charles Dumoitier
  • 1832-1833 Pierre Faudet
  • 1833-1859 Charles Longbois. Il fonde à Ménilmontant la chapelle Notre-Dame de la Croix et il édifie la nouvelle église de Belleville. L’archevêque de Paris Mgr Marie Dominique Sibour bénit la première pierre de la nouvelle église le 24 juin 1854.
  • 1859-1873 Jacques Olympe Demures. L’archevêque de Paris le cardinal François Nicolas Morlot consacre la nouvelle église le 11 août 1859.
  • 1873-1878 Alexandre Caux
  • 1878-1890 Louis Rossignol
  • 1890-1897 Henri Adam
  • 1897-1900 Georges Guillon
  • 1900-1905 Urma Sara
  • 1905-1910 Charles Leblanc
  • 1910-1916 Arsène Rimbault
  • 1916-1921 Maxime Sabatier
  • 1921-1936 Georges Mouraux
  • 1937 Georges Marie
La paroisse fut confiée aux Fils de la Charité de 1937 à 2003
  • 1937- 1956 Jean Le Bihan
  • 1956-1966 Georges Michonneau
  • 1966-1971 Norbert Marchand
  • 1971-1983 Roger Chabrel
  • 1983-1995 Paul Uzureau
  • 1995-1998 René Rey
  • 1998-2003 Jean Guellerin
En 2003, la paroisse fut à nouveau confiée au clergé diocésain.
  • 2003 Éric Morin
Personnalités liées à la paroisse
  • Les Petites Sœurs de l'Assomption, présentes à Belleville depuis 1865.
  • Georges Rouault (1871-1958)
  • Germaine Guérin de Vaux (1878-1964), fondatrice du Groupe d’œuvres sociales de Belleville
  • Fernand Maillet (1896-1963), vicaire de la paroisse, directeur de la manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois à partir de 1924.
  • Édith Piaf (1915-1963)
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