Les conditions initiales de l'équation sont
L'équation est définie tant que θ est positif. La solution pour une valeur de n donnée est en général notée θn. Le point où θ s'annule est en général noté ξ1.
Lorsque n vaut 0 ou 1, l'équation différentielle est homogène. Sa solution se trouve sans difficulté. Les autres valeurs de n sont significativement plus complexes, l'équation différentielle étant alors non linéaire. Un autre solution exacte existe cependant pour n = 5. Cette solution fut trouvée par Arthur Schuster en 1883, puis indépendamment par Emden plus tard. Les trois solutions analytiques connues s'écrivent :
n | θ | μ | ξ1 |
![]() |
![]() |
---|---|---|---|---|---|
0 |
![]() | μc |
![]() |
![]() | 1 |
1 |
![]() |
![]() | π |
![]() |
![]() |
5 |
![]() |
![]() |
![]() | 0 | 0 |
La solution est une sphère de densité constante lorsque n vaut 0 et elle se réduit à une équation différentielle sphérique de Bessel qui se résout en sinus cardinal lorsque n = 1.
Si l'on oublie les conditions initiales régulières de l'équation, un ensemble de solutions singulières (avec la densité divergeant au centre) peut aisément être trouvé sous la forme
avec
Ces solutions singulières n'existent que pour n plus grand que 3, c'est-à-dire γ inférieur à 4/3. Cette valeur critique apparaît dans de nombreux cas relatifs à cette équation.