Les conditions d'accès à l'enseignement supérieur diffèrent selon les états. La majorité des systèmes exigent un diplôme préalable : baccalauréat en France, A-level en Angleterre ou encore Abitur en Allemagne. Mais la sélection à l'entrée des établissements varie beaucoup.
En France, l'accès à l'université est de droit pour les titulaires du baccalauréat ou de DAEU. Il n'y a de sélection, à l'exception de certaines filières médicales, et de l'université de Paris-Dauphine qui a reçu une autorisation spéciale par décret. L'accès est aussi ouvert au Québec, et dans la majorité des filières en Belgique. Citons tout de même l'existence d'un examen d'entrée pour les études de médecine et dentisterie en Belgique néerlandophone, qui est compensé par un numerus clausus en Belgique francophone, sans oublier l'examen d'entrée aux études d'ingénieur civil des deux côtés de la frontière linguistique.
Par contre, dans les états anglo-saxons, et particulièrement au Royaume-Uni et aux États-Unis, la sélection à l'entrée de l'enseignement supérieur est importante. Une sélection a aussi lieu, dans la plupart des pays, à l'entrée des grandes écoles, c'est-à-dire d'institutions publiques ou privées d'enseignement qui n'ont pas le statut d'université. Il existe trois principaux systèmes de sélection :
Le coût de l'accès aux études peut aussi constituer une barrière. S'il est modéré dans les universités française et au Québec, il est très élevé aux États-Unis, ainsi que dans certains établissements d'enseignement supérieur privés. Ceci oblige parfois les familles à épargner de nombreuses années pour permettre l'accès à l'enseignement supérieur à leurs enfants. Des mécanismes d'aide ont cependant été développés, deux prédominent : les bourses, d'initiative publique ou privée, généralement attribuées sur des critères de mérite ; et les prêts aux étudiants remboursables à la fin des études, voire non-remboursables (sous conditions), au taux d'intérêt modique ou inexistant. Certaines écoles enfin rémunèrent leurs étudiants.