Il n'existe aucun traitement spécifique de la fièvre jaune qui est une maladie virale.
Seul un traitement symptomatique est possible, notamment contre la fièvre et la déshydratation. Il permet d'améliorer l'évolution de la maladie dans les cas les plus graves, mais il est peu accessible dans les zones défavorisées. L'extrême fragilité du malade demandera une grande prudence dans l'application d'un tel traitement.
Le malade devra être isolé sous moustiquaire pendant au moins 5 à 6 jours.
Un vaccin contre la fièvre jaune - vaccin anti-amarile - a été développé en plusieurs étapes.
Il est recommandé pour les personnes voyageant dans les secteurs affectés par la maladie.
Il permet également de contrôler l'expansion de la maladie.
Il apporte en une semaine une protection immunitaire efficace chez 95 % des sujets vaccinée. Certaines sources avance une protection de 85% à 95%, et un délai de 10 jours pour que la protection soit efficace.
Une seule dose vaccinale donnerait une protection durable au moins 30 à 35 ans, voire à vie. Cependant la réglementation internationale considère que la vaccination n'est efficace que pendant 10 ans, elle doit donc être renouvelé tous les 10 ans.
Dans beaucoup de pays, les personnes qui ont visité dans les six derniers mois des pays touchés par la fièvre jaune et qui n'ont pas de preuve matérielle de la vaccination sont susceptibles d'être placées en quarantaine jusqu'à ce qu'on ait pu vérifier qu'elles ne sont pas porteuses de la maladie.
Les insecticides, les vêtements de protection et l'installation de moustiquaires aux fenêtres sont des mesures individuelles utiles, mais pas toujours suffisantes, contre cette maladie. Des campagnes de lutte contre les moustiques dans les zones touchées font également baisser le nombre de cas.
La plupart des malades voient leur état s'améliorer au bout de 3 à 4 jours. Toutefois dans 15 % des cas , la maladie évolue vers une forme plus grave, parfois compliquée par un ictère dû à une défaillance du foie et/ou une insuffisance rénale causée par une protéinurie.
Si la maladie progresse, le sujet délire et tombe dans le coma. L'hypotension et la déshydratation sont également courantes. La fièvre jaune est mortelle dans 50 à 80 % des cas graves. La mort survient 6 à 7 jours après le début de l'incubation.
En France, en Belgique, en Suisse et en Allemagne, cette maladie est sur la liste des Maladies infectieuses à déclaration obligatoire