Flesh Gordon | |
Titre original | Flesh Gordon |
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Réalisation | Michael Benveniste Howard Ziehm |
Acteurs principaux | Jason Williams Suzanne Fields |
Scénario | Michael Benveniste |
Pays d’origine |
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Flesh Gordon est un film américain de science-fiction parodique et érotique réalisé par Howard Ziehm et Michael Benveniste, sorti en 1975.
Le film est une parodie érotique du serial des années 1930 ayant pour héros le personnage de bande dessinée Flash Gordon. Le film aurait été classé X par la Motion Picture Association of America (MPAA), mais fut remonté et amputé de certaines scènes pour obtenir un R ("R" pour restricted, interdit aux moins de 17 ans non accompagnés).
L'histoire est familière pour celui qui a eu l'occasion de voir les Flash Gordon originaux, à ceci près qu'elle est épicée de kitsch et de sexe. Les noms des personnages sont sans grande finesse transformés pour leur donner une connotation sexuelle, à commencer par le nom du héros (flesh voulant dire « chair »), l'objet de sa lubricité est Dale Ardor (ardor, c'est-à-dire « ardeur » ; le personnage original s'appelle Dale Arden), et le maléfique empereur Wang le Perverti. On trouve aussi un docteur Flexi Jerkoff (jerkoff désignant crument la masturbation) et Amora, le reine de la magie.
L'intrigue est la suivante : depuis son repaire de Porno, l'empereur Wang projette son « Sex Ray » en direction de la Terre, ce qui a pour épouvantable effet de transformer tous les habitants de la planète en obsédés sexuels. Seul Gordon peut remédier à la situation. En règle générale, tout est prétexte dans le film à montrer la nudité. Les scènes sont tournées quasiment de la même façon que le serial Flash Gordon originel, en noir et blanc. Un échantillon de l'humour des dialogues : la fusée spatiale vient juste de se poser sur la planète Porno. Une fois débarqués, Flesh et le docteur J aperçoivent au loin un dinosaure sauropode à long cou et à la tête ressemblant à un gland. Flesh demande au docteur J : « C'est quoi, ça ? », ce à quoi le docteur J répond : « Ça doit être une sorte de pénisaure. »
Mais, malgré une apparition relativement brève, la véritable vedette du film est un monstre gigantesque, à l'allure démoniaque, un monstre que l'empereur Wang sort de son hibernation et qui profère toutes sortes d'obscénités d'une voix voluptueuse qui jure avec son aspect monstrueux. Une illustration : tout en faisant un doigt d'honneur au personnage du titre, il se met à grommeler « Fourre-toi le, Gordon ! » Ce qui arrive à ce monstre constitue un élément majeur de l'intrigue.