Le 23 février 2008, Nicolas Sarkozy, président de la République française et Jürgen Rüttgers, ministre-président de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie ont rendu hommage aux victimes de la Résistance et à l'abbé Franz Stock qui fut aumônier des prisonniers fusillés au Mont Valérien. Jürgen Rüttgers est la première personnalité politique allemande à se rendre en visite officielle au mont Valérien.
Un circuit retrace les derniers pas des condamnés, de la chapelle où ils étaient enfermés à la clairière où ils étaient fusillés.
Dans la chapelle sont conservés les graffitis écrits par les fusillés avant de mourir et cinq poteaux d'exécution.
1962 : inauguration du « parcours des fusillés » par le ministre des anciens combattants Raymond Triboulet.
Années 1990 : Serge Klarsfeld critique le chiffre de « 4500 résistants fusillés par l'ennemi » qui figure sur la plaque posée sur le sol de la clairière depuis les années 1960, et publie en 1995 avec Léon Tsevery le livre Les 1007 fusillés du Mont-Valérien parmi lesquels 174 Juifs.
22 octobre 1997 : une proposition de loi de Robert Badinter, qui propose l'édification d'un monument sur lequel figureraient les noms des fusillés est approuvée à l'unanimité par le Sénat.
2001 : un concours artistique est organisé, au terme duquel le projet du sculpteur et plasticien Pascal Convert est retenu. Il s'agit d'une cloche en bronze de 2,18 m de haut posée sur une dalle de béton devant la chapelle. Y figurent, par ordre chronologique de décès, les noms et prénoms des 1 008 résistants et otages fusillés au Mont-Valérien entre 1941 et 1944 qui ont pu être identifiés. Une inscription sur la base de la cloche perpétue la mémoire de « tous ceux qui n'ont pas été identifiés ».
20 février 2002 : la cloche est coulée par la fonderie Picard à Sévrier.
20 septembre 2003 : le monument est inauguré par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin.
2009 : l'achèvement d'un projet d'exposition permanente consacrée à la répression de la Résistance et aux fusillés d'Île-de-France, située dans le bâtiment faisant face à la chapelle est prévu pour 2009.
Le Mont-Valérien est le siège des institutions suivantes :
On lui attribue d'héberger, depuis la Seconde Guerre mondiale, les services d'écoute de l'armée française, et notamment celles des personnes privées (voir la page Claude Angeli).
Autres emplois du Mont-Valérien, dans le cadre de la Politique européenne de sécurité et de défense :