La mortalité provoquée par le smog donna un élan important au mouvement moderne en faveur de l'environnement, et amena à repenser les phénomènes de pollution atmosphérique, car le smog avait fait la démonstration de son potentiel mortifère. De nouvelles réglementations furent mises en place, restreignant l'utilisation de combustibles polluant par l'industrie et proscrivant la fumée noire. Au cours des années qui suivirent, diverses lois vinrent gradement réduire la pollution, comme les Clean Air Acts de 1956 et de 1968, et le (Various Powers) Act de 1954 de la ville de Londres.
Lorsque le phénomène commença, il n'y eut tout d'abord pas de panique, car Londres a toujours été connu pour son brouillard. Dans les semaines qui suivirent, cependant, les statistiques élaborées par les services médicaux firent apparaître que le brouillard avait tué 4 000 personnes. La plupart des victimes étaient très jeunes, âgées, ou avaient des problèmes respiratoires préexistants. Dans la plupart des cas, la mort était provoquée par une infection des voies respiratoires due à une hypoxie ainsi qu'à l'obstruction mécanique du passage de l'air par le pus provenant de l'infection des poumons causée par le smog.
Les infections des poumons étaient principalement des bronchopneumonies ou des bronchites purulentes aiguës sur un terrain de bronchite chronique.
On pense qu'un total de 12 000 personnes moururent dans les semaines et les mois qui suivirent.