La synthèse des polymères aboutit le plus souvent à une distribution de chaînes de longueurs différentes, on ne peut parler de masse molaire mais bien de masses molaires moyennes. Elles s'expriment en g.mol-1.
Soit :
on distingue quatre masses molaires moyennes, décrites ci-dessous.
On l'obtient généralement par osmométrie, cryoscopie ou ébulliométrie.
Elle est le plus souvent obtenue par diffusion de la lumière mais on peut également la mesurer par ultracentrifugation ou par spectroscopie de masse de type MALDI (acronyme anglais signifiant Matrix-Assisted Laser Desorption/Ionization) ou par diffusion des neutrons aux petits angles (en français, DNPA).
Elle est de moins en moins utilisée. Elle n'est plus mentionnée dans les articles récents. On la déterminait auparavant par ultracentrifugation.
On notera cependant que
Considérant les définitions précédentes, il est évident que, pour la même distribution de macromolécules, la relation est toujours vérifiée.
On définit également l'indice de polymolécularité I : il donne une première idée de la distribution des masses molaires des différentes macromolécules au sein du polymère. Pour un polymère parfait, où toutes les macromolécules auraient même longueur (et donc même masse molaire), I serait égal à 1.
On calcule l'indice de polymolécularité I de la manière suivante :
Dans la littérature anglophone, l'indice de polymolécularité est parfois noté par la lettre Q au lieu de I.
Le terme indice de polydispersité que l'on rencontre fréquemment est impropre et doit être remplacé par le terme indice de polymolécularité. L'indice de polydispersité représente la distribution de taille d'une population de particules, par exemple celle que l'on rencontre en polymérisation en émulsion.
Il est égal au nombre moyen de motifs monomère dans les chaînes polymères.
Si M0 est la masse molaire d'un motif monomère, on a également :