Il existe de nombreuses techniques histologiques.
Les prélèvements, quels qu'il soient doivent être effectués avec le plus grand soin, car leur qualité conditionne directement les possibilités d'étude.
Il existe également des techniques de prélèvement plus sophistiquées : par excision, microdissection. Des prélèvements sont fréquemment réalisés au cours d'une opération, et sont étudiés directement au bloc opératoire par cryostat.
Afin de conserver l'échantillon dans un état le plus proche possible de l'état in vivo, deux moyens de conservation peuvent être utilisés :
Les organes, trop gros pour laisser passer la lumière nécessaire à la microscopie optique, doivent encore être découpés en lamelles extremement fines par un appareil appelé microtome. Pour cela, on les enrobe dans de la paraffine ou une résine, selon l'épaisseur souhaitée de la coupe. On distingue plusieurs types de coupe selon la méthode de conservation et d'amincissement suivie :
Conservation | Inclusion | Épaisseur de la coupe |
---|---|---|
Congélation (à -20 °C) | OCT | 5 à 100 μm |
Polymérisation des protéines | Paraffine | 5 μm |
Polymérisation des protéines et lipides | Résine | 1 à 0,05 μm |
Les coupes de 0,05 μm seront analysées en microscopie électronique tandis que les autres seront observées en microscopie optique.
Afin de distinguer les différents tissus, on peut avoir recours à différents colorants. Parmi les différentes techniques de coloration, l'Hématoxiline-Éosine permet une coloration bleue du noyau et rose du cytoplasme. Les techniques d'hybridation permettent de détecter les acides nucléiques, alors que d'autres techniques sont employées pour différents cas comme l'utilisation d'anticorps, de la fluorescence, de sondes (chaude = radioactive ou froide), de sphères d'or colloïdales, d'électrons de diamètres différents (de 8 à 20 um), le couplage avidine-biotine, etc.