Hôpital général - Définition

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Le fonctionnement de l’Hôpital général

Le personnel était entièrement laïc, bien que les noms des officières (appelées les « sœurs ») prête à confusion. Dès sa fondation, l’Hôpital général fut dirigé par des magistrats du Parlement de Paris qui en avaient rédigé les statuts, à l’origine tous membres de la Compagnie du Saint-Sacrement . Lors de la disparition de la compagnie en 1660, les directeurs - sauf ceux qui étaient membre de droit, comme le Lieutenant général de police - furent souvent recrutés, par cooptation, parmi les jansénistes. Pour tenter de combattre leur emprise, en 1673, le roi voulut que l'archevêque de Paris siège également. Mais il ne put jamais contrer leur influence qui resta prépondérante jusqu’à la Révolution. Les directeurs étaient tous bénévoles.

Un édit de 1662, ordonna la généralisation de l’institution à toutes les grandes villes de France. L’Hôpital général fut la seule destination autorisée non seulement pour l’accueil des pauvres, mais également pour toutes donations et legs, excluant de ce fait l’Eglise de sa vocation à l’assistance. La guerre qui éclata entre les directeurs et l'archevêque de Paris fut victorieuse pour les premiers. L'Hôpital Général bénéficiait de l'exemption des droits d'entrée sur les denrées qu'il utilisait, et perçut rapidement une partie de tout ce que le roi taxait sur les produits de consommation courante.

Hôpital général régionaux

  • Hôpital-Général de Douai bati de 1756 à 1760

L'hôpital et la Révolution

Nommé par l’assemblée nationale pour faire l’état des lieux et proposer des solutions à la mendicité, le duc de La Rochefoucauld Liancourt rendit en 1790 un rapport qui entretint pendant longtemps la confusion entre hôpital général et soins aux malades.

De plus, son rapport, repris par divers auteurs, fait totalement l’impasse sur le pouvoir dictatorial des magistrats laïcs, et laisse entendre que l’Eglise y avait le pouvoir, ce qui fut repris par les historiens anti-cléricaux, Michelet notamment.

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