Un fait moins connu est que Huxley, humaniste de son état, présida le congrès qui vit la fondation de l'IHEU (International Humanist and Ethical Union) et qu'il participa au comité consultatif pour la fondation de la First Humanist Society de New York aux côtés de John Dewey, Albert Einstein et Thomas Mann.
Huxley découvre l'aspect lucratif de la vulgarisation de la science après avoir publié plusieurs articles dans divers journaux. À la fin des années 1920, il s'initie à l'écriture de livres lorsqu'on le sollicite pour collaborer sur deux projets, d'une part un manuel de biologie animale avec son collègue d'Oxford J. B. S. Haldane, et d'autre part un ensemble de neuf volumes de vulgarisation en biologie, The Science of Life (La science de la vie) avec H. G. Wells. On lui doit d'autres publications notables telles que Essays of a Biologist (Essais d'un biologiste) and Evolution: The Modern Synthesis (Évolution : la synthèse moderne).
En 1934, Huxley collabore avec le naturaliste Ronald Mathias Lockley (1903-2000) afin de créer pour Alexander Korda (1893-1956) le premier documentaire d'histoire naturelle au monde, The Private Life of the Gannet (La vie privée du fou de Bassan). Pour ce film, qui a été tourné avec l'aide de la Royal Navy autour de l'île de Grassholm sur la côte du Pembrokeshire, Huxley et Lockley ont reçu l'Oscar du meilleur documentaire.
Plus tard, il accroît sa popularité par le biais d'apparitions télévisuelles et radiophoniques. En 1939, la BBC lui demande d'être l'invité récurrent d'une émission de culture générale, The Brains Trust (le groupe d'experts), pendant laquelle lui et d'autres invités débattent à propos de questions posées par les auditeurs. Cette émission a été mise en place pour maintenir le moral pendant la guerre, afin d'éviter que cette dernière n'occulte les débats et les échanges d'idées. Il est aussi l'invité régulier de l'une des premières émissions de questions-réponses, Animal, Vegetable, Mineral? (Animal, Végétal, Minéral ?), en 1955.
Dans son essai The Crowded World (Le monde surpeuplé), publié dans Evolutionary Humanism (L'humanisme évolutionniste) en 1964, Huxley critique ouvertement les attitudes communiste et catholique de contrôle des naissances, de contrôle des populations et de surpopulation. En se basant sur différents taux d'intérêts comparés, Huxley prédit une population mondiale probable de 6 milliards d'individus en l'an 2000. L'UNFPA, United Nations Population Fund (Fond des Nations-Unies pour les populations) identifie le jour des 6 milliards le 12 octobre 1999.
Huxley a entretenu des liens étroits avec les mouvements rationalistes et humanistes britanniques et il était d'ailleurs membre honoraire de l'association de presse rationaliste de 1927 jusqu'à sa mort. Aussi, il devint le premier président de l'association humaniste britannique lors de sa création en 1963, AJ Ayer lui succédant en 1965. Il était également impliqué dans l'union internationale humaniste et éthique. Beaucoup de livres d'Huxley traitent de l'humanisme.
Sa femme, Juliette Huxley (1896-1994), fait paraître en 1963 le récit de leurs voyages en Afrique, Wild Lives of Africa. Elle publiera son autobiographie en 1986 sous le titre de Leaves of the Tulip Tree.
Les soucis d'internationalisme et de préservation d'Huxley le conduisent à participer, en septembre 1961, à la création du World Wildlife Fund (WWF) (« Fonds mondial pour la vie sauvage »).