Au-delà du traditionnel battage médiatique concernant ce genre d'affaire, le cas Poulsen a amené les libertariens à se poser certaines questions. L'accusation d'espionnage semble en effet exagérée, vu que l'accusé n'a jamais travaillé pour le compte d'une quelconque puissance étrangère et que les dossiers classés secret-défense avaient déjà été déclassifiés quand ils étaient entrés en sa possession. Il apparaît plutôt que toutes ses intrusions ont été effectuées à titre personnel. Le cas Poulsen a surtout montré un revirement d'opinion vis-à-vis du hacking au début des années 1990. Désormais, les délits informatiques sont considérés au même titre que tous les autres délits, si ce n'est plus avec la popularité grandissante d'Internet. Si autrefois, les hackers qui s'introduisaient illégalement dans un réseau pouvaient revendiquer la simple curiosité pour expliquer leurs actions, désormais ils sont considérés comme des criminels, même s'ils se disent sans volonté de nuire.