1990 | 1999 | 2006 | |||
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1496 | 1 621 | 1 595 | |||
Plusieurs sites archéologiques témoignent de la présence amérindienne dès le IIIe siècle sur l'île.
L'île fut la première terre découverte lors du deuxième voyage de Christophe Colomb, le 2 novembre 1493. Les Espagnols la fréquentèrent au XVIIe siècle.
Peu propice à l'agriculture, elle servit de repaire aux corsaires.
La Désirade devint une dépendance de la Guadeloupe en 1648. Quelques plantations de coton s'y implantèrent. Au début du XVIIIe siècle, une léproserie est installée à Baie-Mahault, à l'extrémité orientale de l'île. Les malades souffraient de conditions de vie difficiles. Elle ferma ses portes en 1952. Les Galets, à l'extrémité occidentale, fut un lieu de relégation pour les délinquants de Grande-Terre ainsi que pour quelques nobles métropolitains.
La pêche est la principale activité des Désiradiens.
Le tourisme a commencé à s'y implanter grâce aux attraits des îles de la Petite-Terre. L'île, qui a signé le 18 avril 2009 une Chartre de développement durable se tourne vers l'écotourisme.
C'est sur la Désirade qu'a été installé dès 1993 le premier parc éolien de la Guadeloupe, avec 20 éoliennes de 25kW chacune. Ces éoliennes sont rabattables à l'approche des ouragans. C'est sur l'île que cette technique a été expérimenté pour la première fois. La production d'électricité des fermes éoliennes de la Désirade est injectée sur le réseau électrique de la Guadeloupe via un cable sous-marin, il n'est pas destinée à la consommation des désiradiens.
Ce n'est qu'en 1991 que la Désirade a été raccordée au réseau d'eau de la Guadeloupe. Auparavant les habitants utilisaient l'eau de pluie récupérée dans des citernes et puisaient de l'eau dans les sources de l'île. Depuis la rupture du câble sous marin alimentant l'île en électricité par le cyclone Dean en aout 2007, la marie tente d'améliorer son autonomie vis à vis de la Guadeloupe. Des citernes communales doivent être réhabilitées, et les particuliers sont incités à installer des citernes individuelles.