Lac Tiguelmamine | |
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Administration | |
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Pays |
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Province | Khénifra |
District forestier | ? |
Statut | Ramsar |
Géographie | |
Latitude Longitude | |
Type | Lac naturel |
Origine | Karstique |
Bioclimat | humide |
Superficie | ? km² |
Altitude | 1 630 m |
Profondeur | ? m |
Divers | |
Peuplement piscicole | Brochet |
Commentaire | Moyen Atlas |
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Tiglmamine ou Tiguelmamine, diminutif du mot berbère « Aguelmame » qui signifie « lac », est situé à 40 kilomètres de Khénifra au cœur du Moyen Atlas, au Maroc, à 1630m d'altitude. Le site est classé patrimoine national :
Tignelmamine N’ait – Maï et Aït Boumzil (arrêté du 28 mars 1950 portant classement –B.ON° 1957 du 28 avril 1950 –P.480).
Le lac si situe dans l'aire géographique de la tribue Zayanes des Ait Boumzil et d'Ait Maii.
Domaine public
Parcours.
Site RAMSAR.
Tout Le lac et sa bordure (une ceinture de 50 à 800 m, large à l'est étroite à l'ouest).
La flore aquatique est très envahissante (Chara sp., Cladophora sp., Damasonium alisma, Myriophyllum spicatum, Potamogeton sp., Ranunculus sp. gpe aquatilis, ) ; elle forme un tapis continu vers les bords et au niveau de certains hauts fonds. D'autres plantes rares ou à distribution localisée existent dans l'étang (Glyceria fluitans, Junchus bufonius, J. inflexus, J. articulatus, Persicaria lapathifolia, Scirpus lacustris, Veronica beccabunga).
Faune invertébrée très abondante (surtout les vers, les insectes et les crustacés, etc.), et bien diversifiée, mais sans espèce particulière sur le plan biogéographique.
Deux espèces de poissons ont été introduites avant le classement du site dans la liste « RAMSAR » : la tanche, le gardon et le brochet, ce dernier étant encore entretenu (par déversement d'alevins).
Comme herpétofaune, citons la couleuvre vipérine (sujet de grande taille collecté) et la forte abondance de grenouilles.
Les oiseaux donnent à cet étang un certain intérêt qui encourage à le maintenir comme site RAMSAR. Les dernières visites y ont montré au moins dix espèces estivantes : le Colvert (<200), le Casarca (<30), la Foulque macroule (>500), la Foulque à crête (>4), le Grèbe castagneux (>70) et le Grèbe à cou noir (2-4 indi.) sont nicheurs, alors que certains échassiers (Cigogne blanche, Echasse, Héron cendré... y trouvent une nourriture abondante. Signalons enfin la présence cet été de l'Ibis chauve (un individu se nourrissant sur le bord, puis sur un îlot).
C'est pratiquement le site moyen-atlasique le plus important pour l'hivernage d'oiseaux d'eau, malgré l'effectif relativement faible qu'il héberge (comparé aux autres sites RAMSAR du Maroc). 26 espèces y ont été notées et l'effectif maximum absolu enregistré est de 4700 oiseaux, essentiellement des ansériformes, avec des pics de 3000 siffleurs, 900 milouins, 400 casarcas et 300 chipeaux, sans oublier le colvert, le souchet, le morillon, le pilet, etc. Les deux espèces de foulques y sont régulières, totalisant plus du millier, dont quelque 10-20 foulques à crête. Parmi les grèbes, le castagneux et le G. à cou noir enregistrent 40-60 individus chacun. Les échassiers sont relativement peu abondants, bien que plusieurs espèces ont été observées.
Étang de montagne n'ayant aucun équivalent au Maroc.
Pelouse de montagne.
Source : Centre d'Echange d'Information sur la Biodiversité du Maroc