Cette page contient une liste des principaux monuments et lieux intéressants que Parme a perdu au cours des siècles.
Elle était le vrai symbole de Parme et probablement la tour la plus haute d'Italie avec ses 130 mètres de haut. Elle se trouvait au moins depuis le XIIIe siècle au-dessus de l'antique palais municipal. Carrée à sa base et octogonale en son sommet, elle était recouverte de marbres et de décorations. Elle disposait en outre d'une très belle horloge avec des personnages mécaniques en mouvement représentant des anges et des mages. On pense que le poids de cet ensemble a concouru à l'écroulement imprévu de la tour en 1606 qui tua des dizaines de personnes. D'autres théories mettent en cause la compétence de l'architecte qui étudia la surélévation. Lentement la tour se mit à pencher accusant un écart de presque 110 cm. D'importantes fissures avaient fait leur apparition et des travaux devaient être engagés malheureusement trop tardivement. Étant utilisée comme archive historique de la ville, beaucoup de documents furent détruits ainsi que le palais municipal qui le soutenait, celui-ci fut entièrement reconstruit. La tour prévue dans le projet initial ne fut jamais reconstruit, il existe encore aujourd'hui des projets de Simone Moschino, Gerolamo Rainaldi, Giovan Battista Magnani et Smeraldo Smeraldi.
(it)représentation de la tour de Parme (image la plus à droite)
Érigé par Bernabò Visconti sur le lieu où se trouve aujourd'hui le monastère des Capucines. Il était composé de quatre tours reliées aux murs de la ville et au pont de Donna Egidia (actuel pont Caprazzucca). Il était très apprécié et très utilisé comme résidence par Bernabò et par son fils Gian Galeazzo Visconti. On sait qu'en 1564, le château était en cours de démolition et qu'il en restait encore quelques vestiges.
Antique tour d'une famille noble de Parme, elle se trouvait dans la zone de l'actuelle cathédrale et elle fut abattue pour créer la route qui rejoint la cathédrale au couvent San Giovanni.
Les beccherie ont été construites à la demande Marie-Louise, duchesse de Parme, entre 1836 et 1838 par l'architecte Nicola Bettoli (il dessina aussi le Teatro Regio pour accueillir sur la piazza Ghiaia les bouchers de la ville. Elles étaient constituées d'un bâtiment de couleur jaune qui comprenait une façade composée d'une cinquantaine de colonnes de couleur brique. À l'étage supérieur se trouvait une école maternelle. L'ensemble a été démoli par le maire Mariotti pour créer le Lungoparma (la route qui longe la Parma) en 1928 contre l'avis général.
C'était un petit théâtre doté de scènes situé à côté du théâtre Farnèse et il fut utilisé par les nobles pour des représentations exclusivement réservées à la cour. Il fut détruit pour créer une salle de l'actuelle Galleria Nazionale.
Antique oratoire de style gothique situé où se trouve actuellement la place qui porte le même nom. Au cours de la période lombarde, il était aussi important que l'actuelle cathédrale, il fut démoli en 1858.
Ce que nous voyons aujourd'hui n'est qu'une petite partie d'un majestueux monument consacré à Giuseppe Verdi. Il était situé face à la gare ferroviaire. Il se composait d'un grand arc de triomphe surmonté de lions trainant un char mythologique, et de hauts portiques surmontés de terrasses. Il sera endommagé pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Bien que les dommages ne fussent pas très importants, on décida de le raser pour construire en lieu et place des immeubles. Des 28 statues originelles qui représentaient les œuvres de Verdi, certaines furent sauver de la destruction et transporter à Roccabianca dans la salle dite Arena del Sole. Ont été sauvés Aïda, Alzira, La battaglia di Legnano, Don Carlos, Ernani, Macbeth, I masnadieri, Oberto.
[1] [2] [3] pour voir des photographies.