Mathématiques babyloniennes - Définition

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Les mathématiques sumériennes (3000-2300 av. J. Chr.)

Les premières traces d'écrits mathématiques remontent aux anciens Sumériens, qui développèrent la première civilisation de Mésopotamie. Il mirent au point une métrologie élaborée dès 3000 av. J. Chr. À partir de 2600 av. J. Chr., ils dressent des tables de multiplication sur des tablettes d'argile et mettent par écrit des énoncés de problèmes géométriques et de division. C'est aussi de cette période que datent les premiers témoignages de numération Babylonienne.

Les mathématiques en Mésopotamie après l’invasion musulmane

Après la conquête musulmane de la Perse, la Mésopotamie prit le nom arabe d’Irak. Sous le califat abbasside, la capitale de l’empire fut transférée à Bagdad, ville fondée en Irak au VIIIe siècle. Du VIIIe siècle au XIIIe siècle, période fréquemment désignée comme l’ « Âge d'or de l’Islam », l’Irak-Mésopotamie retrouva le statut de centre de l’activité mathématique. Nombre des plus grands mathématiciens de l'époque travaillaient en Irak, parmi lesquels Al-Khawarizmi , Al-Abbās ibn Said al-Jawharī, 'Abd al-Hamīd ibn Turk, Al-Kindi (Alkindus), Hunayn ibn Ishaq (Johannitius), les frères Banū Mūsā, la dynastie des Thābit ibn Qurra, Al-Battani (Albatenius), les Frères de Pureté, Al-Saghani, Abū Sahl al-Qūhī, Ibn Sahl, Abu Nasr Mansur ibn Iraq, Alhazen, Ibn Tahir al-Baghdadi, et Ibn Yahyā al-Maghribī al-Samaw'al. L’activité mathématique en Irak s'interrompit après le sac de Bagdad en 1258.

Mathématiques babyloniennes et mathématiques alexandrines

À l’époque hellénistique, les mathématiques et l’astronomie babylonienne exerçaient une influence profonde sur les mathématiciens d’Alexandrie, dans l’Égypte des Ptolémée comme pendant la période romaine de l'Égypte. Cette influence est particulièrement évidente dans les écrits astronomiques et mathématiques d’Hipparque, de Ptolémée, de Héron d'Alexandrie et de Diophante. Dans le cas de Diophante, l’héritage babylonien est tellement visible dans ses Arithmetica que certains chercheurs ont avancé qu'il avait pu être un « Babylonien héllenisé ». De même, l'empreinte babylonienne sur l'œuvre de Héron a laissé soupçonner que ce savant était peut-être d'origine phénicienne.

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