Métronidazole | |
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Général | |
No CAS | |
No EINECS | |
Code ATC | J01 A01 D06 G01 P01 |
DrugBank | |
PubChem | |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule brute | C6H9N3O3 |
Masse molaire | 171,154 ± 0,0069 g·mol-1 |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 160 °C |
Solubilité | 9,5 g·l-1 eau à 25 °C |
Précautions | |
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Phrases R : 40, | |
Phrases S : 36/37, | |
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Groupe 2B : Peut-être cancérogène pour l'homme | |
Écotoxicologie | |
DL | 3 800 mg·kg-1 souris oral 3 640 mg·kg-1 souris s.c. 870 mg·kg-1 souris i.p. |
Classe thérapeutique | |
Antibiotique | |
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Le métronidazole est un antibiotique et antiparasitaire appartenant aux nitroimidazoles. Il inhibe la synthèse des acides nucléiques et est utilisé pour le traitement des infections liées à des bactéries anaérobies ainsi qu'à des protozoaires.
Il est efficace contre, entre autres : Giardia lamblia, Entamoeba histolytica, Trichomonas vaginalis, Clostridium difficile, Helicobacter pylori.
Le métronidazole est utilisé dans le traitement de colites pseudomenbraneuses, c'est pourquoi on peut le retrouver associé à d'autres antibiotiques tels que les macrolides apparentés pouvant provoquer ce type de maladie.
Le métronidazole est aussi prescrit pour le traitement des rosacées (type Rozagel) et des télangiéctasies.
Il a été montré in vitro que le métronidazole réagissait à température ordinaire avec le glutathion. Sa structure est à comparer avec celle de l'imurel (qui est aussi un nitroimidazole), et il est logique de penser qu'il peut être une source d'immunodéficience.
Le métronidazole est très amer et a un arrière-goût métallique persistant qui entraîne souvent de l'inappétence. Il peut provoquer des maux de tête. L'usage à longue durée et à forte dose peut entraîner des neuropathies périphériques.
Le métronidazole possède un effet antabuse : l'association avec l'alcool sous quelque forme que ce soit (y compris sirop antitussif) est à proscrire car elle peut provoquer de sévères nausées et des crampes.
La prise de métronidazole donne une couleur foncée à l'urine.
Le métronidazole potentialise l'action des anti-vitamines K et donc augmente le risque hémorragique.