Plan campus - Définition

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Sélection des projets

Les projets ont été déposés par les universités en 2008. Ils ont été sélectionnés par un comité de huit membres venus du monde de l’université, de la recherche et de l'entreprise:

  • Guy Aubert, physicien, ancien directeur général du CNRS;
  • Françoise Benhamou, économiste;
  • Hubert Blanc, conseiller d'État honoraire;
  • Catherine Cesarsky , astrophysicienne;
  • Jean-Lou Chameau, président de Caltech (Los Angeles);
  • Jacques Glowinski, chercheur à l'INSERM;
  • Robert Lacroix, ancien président de l'université de Montréal;
  • Gilles Pélisson, directeur général du groupe Accor.

Les dossiers de candidature ont dû suivre un cahier des charges et recourir à des opérations de partenariat public-privé (PPP) en matière d’investissement et de gestion immobilière.

Les dossiers furent jugés selon quatre critères:

Réactions

Certains points du plan furent critiqués, comme le fait que le financement soit concentré sur quelques campus et ne soient pas fondés sur des financements récurrents. Ainsi, SUD Étudiant et la TUUD dénoncent un plan qui va creuser les inégalités entre universités.

Par ailleurs, le plan est d’ampleur plus faible que les plans équivalents du passé.

Les choix auraient été réalisés essentiellement en fonction de considérations politiciennes et non en fonction des critères énoncés (par exemple la docilité dans la mise en place des PRES). Le PS déplore que la part du capital d'EDF dépensé ne serve pas à diminuer la dette publique. Il pointe aussi des choix réalisés en fonction de la seule visibilité internationale et une grande opacité des critères.

Le financement ne se fait pas directement mais via des structures privées et l'argent sera issu de la privatisation d'EDF. En outre « la méthode [...] exclut les instances élues de toute responsabilité dans la définition des projets et des choix. Ceux-ci apparaissent politiciens » selon le SNESUP qui critique dans le même temps « coupes sombres dans l'emploi scientifique ».

La Cour des comptes précise que les dotations indiquées seront placées, et que les produits de ces placements reviendront aux campus.

Le Plan Campus est particulièrement complexe en région parisienne : alors qu'en province, il s'agit généralement de regrouper des universités situées dans la même ville (ce qui n'empêche toutefois pas que certaines universités soient laissées de coté), à Paris les alliances se font et se défont en fonction des stratégies des différents établissements. Est ainsi critiquée l'absence de cohérence entre les partenariats des PRES et le Plan Campus (certaines universités collaborant dans une des structures mais pas dans l'autre). Le plan Campus pose particulièrement question à La Sorbonne : alors que Paris-I participe à l'Opération Condorcet, Paris-III et Paris-IV devraient participer au projet du Quartier Latin : la perspective du rassemblement des Sorbonnes s'éloignerait donc un peu plus avec le Plan Campus.

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