Il nécessite une prise en charge en urgence pour juger de son importance et de la conduite de son traitement.
La mise sous oxygène peut être utile s'il est mal toléré, éventuellement guidé par la mesure de la saturation sanguine en oxygène (SaO2).
Les formes graves peuvent nécessiter une surveillance des constantes vitales
Bien que la radiologie ne détecte pas toujours les pneumothorax, la première ligne de soin exige une radio de face en inspiration puis en expiration si le cliché inspiratoire est non contributif, voire une tomodensitométrie (scanner) si poumon pathologique. Il peut parfois s'avérer nécessaire d'exécuter une radiologie thoracique de profil.
Jean Itard, un étudiant de René Laennec, a pour la première fois identifié un pneumothorax en 1803, et Laennec lui-même en décrivit l'image clinique complète en 1819.
Elles peuvent être de survenue immédiate, de résistance au traitement ou survenir après le traitement.
C’est une complication grave, non traitée elle peut être rapidement mortelle. Il survient dans 2 à 3 % des cas. L’air qui rentre dans la cavité pleurale à l’inspiration ne peut plus en sortir à l’expiration habituellement sur un mécanisme de valve anti-retour. La pression augmente dans la plèvre comprimant le poumon (détresse respiratoire) et le cœur (détresse cardio-vasculaire).
Il survient de manière simultanée chez 1 % des pneumothorax et nécessite un traitement d’urgence par un drainage thoracique en aspiration des deux cavité pleurales.
Parfois des adhérences ("brides") se sont développées entre la plèvre pleurale et pariétale. Lors du pneumothorax si l’une d’entre elles se déchire, elle peut saigner dans la cavité pleurale, c’est l’hémothorax.
L’air du pneumothorax va aller disséquer les tissus du médiastin.
Lorsqu’elles sont drainées la plupart des fuites d’air se tarissent en 2 jours. Malgré un drainage adéquat le poumon peut ne pas se ré-expendre ou la fuite peut persister plus de 7 jours.
Même si elle est classée parmi les complications, la récidive, alors qu'il n'y a pas eu de traitement chirurgical, n’est pas à proprement parler une complication mais plutôt un des aspects de l’évolution « normale » ou habituelle de l’histoire naturelle du pneumothorax.
Le risque de récidive du pneumothorax spontané homolatéral (du même côté) est de 20 à 50 % à 2 ans après un premier épisode et de plus de 50 % après le deuxième épisode et augmente encore après le troisième épisode.
Le risque de pneumothorax spontané controlatéral est de 12 %.