La présence de feuilles de Glossoptéridales (Glossopteris) dans des roches d'âge Carbonifère à Trias d'Australie, Afrique, Amérique du Sud, Antarctique et Inde a joué un rôle important dans la théorie de la dérive des continents en montrant que ces différentes zones avaient autrefois constitué une seule masse continentale: le Gondwana.
Les Glossoptéridales sont reconstruites comme des buissons ou des arbres. Elles avaient un rôle écologique important et dominaient certains écosystèmes du Permien. Plus de 200 espèces ont été décrites à travers le monde mais ce sont des espèces de forme et on ne sait pas à ce jour quelle est la part de variation intraspécifique dans ce groupe.
Tiges/troncs. les Glossoptéridales avaient des tiges avec une eustèle et un bois picnoxylique, c'est-à-dire avec des trachéides étroites et de petits rayons.
Racines. Les racines de Glossoptéridales sont incluses dans le genre Vertebraria, nom donné en raison de leur ressemblance avec des vertèbres quand elles sont conservées en compression. Le bois des racines est séparé en secteurs par des zones vides qui pourraient avoir un rôle aérifère.
Feuillage. Les feuilles de Glossoptéridales sont simples, très longues et ont un aspect rubanné. Elles étaient portées en hélice. On considère que ces feuilles étaient caduques en raison de l'alternance annuelle de sédiments contenant beaucoup de feuilles et de sédiments sans feuilles.
Reproduction. Plus de 40 espèces d'organes reproducteurs attribués aux Glossoptéridales ont été décrits. La plupart sont conservés en compression et le détail de leur anatomie est mal connu.
Les paléobotanistes on suggéré plusieurs affinités pour les Glossoptéridales. En particulier, certains comme E. Plumstead (1956) ou plus récemment G. Retallack et D. Dilcher (1981) ont défendu une relation avec les angiospermes. Les analyses cladistiques les plus récentes les placent soient dans le clade des anthophytes, qui contient aussi les angiospermes, soit dans les ptéridospermes.
Les Callistophytales sont représentées par le genre Callistophyton, découvert dans les années 1970. Callistophyton était un petit buisson ou une liane qui portait de grandes frondes.
Tige. Les plus grosses tiges ont 3 cm de diamètre. La partie centrale est une eustèle avec une moelle parenchymateuse. Le bois comprend des trachéides et des rayons bisériés. Un peu de périderme se met en place dans les tiges âgées.
Feuillage. Les frondes sont portées en spirale et atteignent 30 cm de long. Leurs pinnules peuvent porter des poils et ressemblent au genre de forme Sphenopteris.
Reproduction. Les graines de Callistophyton sont appelées Callospermarion. Elles pouvaient atteindre 5 mm de long. les organes polliniques sont connus ainsi que la structure du pollen qui est d'apparence relativement moderne.
Ce groupe est basé sur des feuillage en compression et des éléments fertiles associés pollen et graines). Le principal genre de feuillage est Lepidopteris, qui comprend des formes généralement bi-pennées. Le genre Permien Callipteris a aussi été rangé dans cet ordre. Callipteris est un marqueur bio-stratigraphique de la limite Carbonifère-Permien en Europe. Les ovules étaient portés en cercle sur la face inférieure d'une mégasporophylle en forme d'ombrelle.
Cet ordre comprend des plantes connues en Asie et en Amérique du Nord. L'ordre est essentiellement basé sur des feuilles en compression. Ces feuilles peuvent atteindre plus de 30 cm de long. S. Meyen, qui a créé le groupe sous le nom "gigantonomiales" en 1987, considérait que ces plantes étaient affiliées notamment aux Callistophytales, Caytoniales et Ginkgoales.