Régions pétrolières en Russie et Asie centrale - Définition

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Introduction

Cet article détaille les régions pétrolifères en Russie et Asie centrale

Les régions pétrolifères en Russie et Asie centrale.

Cette région ne recouvre pas toute l'ex-URSS. L'Ukraine, la Biélorussie et les pays baltes étaient, dans le découpage adopté ici, rattachés à la région Europe. Les données les touchant se retrouvent dans Régions pétrolières en Europe.

Cet immense territoire comprend de nombreux bassins pétroliers. Comme pour les États-Unis, il s'impose de diviser le pays en grandes régions pétrolifères. Historiquement, la production pétrolière russe, puis soviétique, se développa successivement dans les « trois Bakou », fil historique qui guidera le début du découpage régional qui suit.

Sud Caspienne - Azerbaïdjan

C'est en Azerbaïdjan, autour de Bakou, que la production de pétrole a débuté au milieu du XIXe siècle. Au XXIe siècle, ce système pétrolier est moribond en ce qui concerne l'onshore, mais l'offshore n'a pas été beaucoup développé jusqu'à une époque récente. D'importants contrats furent signés dans les années 1990.

De nombreux projets arrivent maintenant en production en 2006, dont le complexe d'Azeri-Chirag-Guneshli (ACG) au large de Bakou, l'un des plus importants chantiers pétroliers récents dans le monde. Le nouvel oléoduc Bakou-Ceyhan, entré en service en mai 2005, fournit la capacité d'exportation nécessaire. Ainsi la production est passée de 300 en 2004 à 600  ; kbbls/j en 2006 et continue à s'accroître. En Avril 2008, une nouvelle du complexe ACG est entrée en service.

Le pays possède aussi d'importantes réserves de gaz naturel (estimes à 6  ; Gbep), notamment dans le gisement Shah Deniz (lui aussi offshore). Une grande partie du gaz associé des gisements de pétrole offshore est encore gaspillé (brûlé en torchère), mais cela devrait prochainement être chose du passé. Importateur de gaz russe en 2006, le pays deviendra bientôt exportateur. Le gazoduc de Ceyhan relie l'Azerbaïdjan à la Turquie.

La Sibérie Occidentale

L'ouest de l'Oural était surnommé « le deuxième Bakou » et on parla ensuite de « troisième Bakou » pour la Sibérie Occidentale, le plus important système pétrolier russe (à roches sources jurassique), avec une production actuelle de 5  ; Mbbls/j environ et des réserves de l'ordre de 80  ; Gbbls selon la compagnie Ioukos. le premier gisement de ce bassin a été trouvé en 1953, la région a été développée à partir des années 1960 (Samotlor, plus gros gisement russe, y a été trouvé en 1967).

La Sibérie Occidentale, sauf sa pointe nord, est une province relativement bien connue, mais les pratiques soviétiques comptaient sur un taux de récupération assez faible, et les réserves ont donc pu être nettement augmentées. L'application des techniques d'exploitation modernes (forage horizontaux, puits sous-balancés, pompes électriques submergées, etc.) dans les grands gisements de cette région est la principale cause de l'envolée de la production russe de 1999 à 2004, mais cela a soulevé des doutes sur sa viabilité à terme - les techniques modernes augmentent certes quelque peu le taux de récupération du pétrole, mais brillent surtout pour épuiser plus rapidement les gisements.

Vers le nord de cette région, on trouve plus de gaz naturel que de pétrole. Les trois gisements géants du Tioumen (Ourengoï, Yambourg et Medvejye) fournissent le noyau de la production russe, mais sont en déclin. De nouvelles ressources sont progressivement développées pour compenser, en particulier dans la péninsule de Yamal, qui possède de vastes réserves (60 Gbep ? ) encore peu exploitées. Plusieurs gisements, notamment Bovanenko, seront reliés à l'Europe, tandis que Tambey pourrait alimenter un projet de GNL.

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