On retrouve les rhinovirus partout au travers le monde, mais les infections sont plus fréquentes dans les pays tempérés lors de l’hiver et de l’automne. Ils frappent surtout les communautés (école, famille, etc.). Un adulte va se faire infecter une à deux fois par année, ceci est dû au nombre élevé de sérotypes et aussi au fait que l’immunité locale contre une surinfection soit de courte durée. Les virus se transmettent de façon aérienne par gouttelettes et par des sécrétions nasopharyngées en aérosol. La transmission peut être aussi oraux-fécal. Ces virus sont extrêmement résistants dans l’environnement, car se sont des virus nus. Ceci leur donne l’avantage de pouvoir survivre longtemps sur une surface inerte.
Les rhinovirus se répliquent dans l’épithélium des voies respiratoires supérieures. Ils provoquent le rhume (rhinite) associé à des céphalées et une inflammation des voies aériennes supérieures. Ils provoquent aussi des rhinorrhé profuse, toux et perte de l’odorat. On le retrouve en abondance dans les sécrétions nasales. Chez les enfants allergiques et les adultes bronchitiques chroniques l’infection peut occasionner des bronchites asthmatiformes. Malgré, la desquamation de l’épithélium, l’inflammation se prolonge même après la phase de multiplication virale. La résistance d’une surinfection serait plus importante au niveau des IgA sécrétoires des sécrétions nasales que le pool d’anticorps circulants. Cependant, ce type immunité locale ne serait pas efficace à long terme.
Les rhinovirus activent plusieurs voies d’inflammation qui pourrait avoir un lien dans la pathogénicité. Les médiateurs de ses voies d’inflammation sont l’histamine, les kinines, les prostaglandines, l’interleukine-1, l’interleukine-6, l’interleukine-8. Ces virus active aussi le système nerveux parasympathique, qui stimulerait la sécrétion des glandes séromuqueuses et serait responsable du réflexe de reniflement.
Pour le traitement on tente de diminuer les symptômes et l’inflammation. Pour diminuer l’inflammation on peut administrer des glucocorticoïdes tels que Fluticasone. On peut aussi administrer des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tel que l’aspirine. On peut administrer des décongestionnants sympathomimétiques tels que Cedafed ou Balminil. On peut administrer des antagonistes de l’histamine H1 qui vont diminuer l’effet de l’histamine tel que Claritin.
Les virus peuvent être isolés après des prélèvements nasaux sur des fibroblastes en culture et après on peut procéder à des tests de diagnostiques. Cependant, en clinique on ne procède pas à des tests de diagnostic dû au nombre élevé de sérotypes et qu'habituellement les symptômes sont bénins.