Parmi la multitude de constituants du calendula officinalis nous ne retiendrons que les principaux : huiles essentielles, flavonoïdes, terpènes (caroténoïdes), acide salicylique et alcools.
Il existe dix-neuf caroténoïdes présents dans les pétales jaunes et orange du souci off. dont dix sont spécifiques à la fleur orange. Si l'on passe sur la stéréochimie de ces molécules on peut mettre en avant les proportions suivantes : Flavoxanthine (28%), Luteoxanthine (11%), Lycopènes (20%), Carotène (alpha, bêta, gamma, thêta : 12%), Lutéines (8%), Rubixanthines (7%), Auroxanthine (7%), autres (8%).
C'est dans la fraction butanolique des extraits du calendula que l'on trouve le plus de flavonoïdes.
Le Calendula officinalis possède des esters faradiols dont : le faradiol, faradiol-3-myristique, faradiol-3-palmitique et psi-taraxasterol 3(mono-alcool). Ces esters sont anti-inflammatoires et anti-œedémateux. L'extraction par SFE (super fluid extraction), en plus d'atteindre un degré de pureté supérieur à 96% pour les faradiols ci-dessus, a permis de mettre en évidence un composé mineur : maniladiol 3-O-laurate et myristate.
Il a été mis en évidence par chromatographie les constituants suivants en plus de ceux décrits ci-dessus : acide oléanolique, acide vanillique, acide caféique, ainsi que bien d'autres acides (voir publication pour liste complète).
Sans que cela ait été validé scientifiquement, on utilise les fleurs séchées dans la médecine traditionnelle.
En infusion, le souci est anti-inflammatoire, hypotenseur, spasmolytique, immunostimulant et hypocholestérolémiant.
En usage externe (teinture mère), c'est un excellent anti-inflammatoire (peau et muqueuses, intimes ou non), anti-œdémateux et antivenimeux. Il est antibactérien, antiviral, antifongique et cicatrisant.
Il faut cependant mettre en avant le fait que la présence de Calendula officinalis dans un dentifrice n'a aucun impact sur le biofilm buccal et sur les micro-organismes périodontopathiques. Il est très difficile de trouver des articles observant l'action antibactérienne du Calendula officinalis, il faut donc relativiser ce rôle antibactérien.
La toxicité du calendula est à mettre en avant : à une dose de 2,5 mg/kg chez le rat il est anti-génotoxique, dès 10 mg/kg il participe à l'augmentation de l'altération du foie par la tumeur et devient génotoxique.