La taille du pénis connaît de très importantes variations entre les hommes : il peut mesurer moins de 8 centimètres ou atteindre plus de 20 centimètres sans qu’aucune de ces deux situations soit anormale. La taille moyenne du pénis humain est d’environ 15 centimètres lors de l’érection. Le pénis humain est proportionnellement parmi les plus grands de tous les primates.
La taille du pénis au repos (flaccide) est très variable (4 centimètres à 12 centimètres) et ne préjuge pas de la taille du pénis en érection. Aussi ce qu’on a nommé le « syndrome des vestiaires » complexe-t-il à tort certains hommes. De plus, le froid, le stress et d’autres états psychologiques sont des facteurs de rétractation du pénis, provoquée par le muscle cremaster.
La taille est souvent une difficulté psychologique voire sociale pour les hommes qui se situent au dessous de cette moyenne, au point de compromettre parfois leur sexualité. En revanche, si disposer d’un pénis de grande taille est psychologiquement avantageux, ce n’en est pas moins un facteur de difficultés pour les relations sexuelles. Cela peut entraîner des rapports douloureux et difficiles avec certains partenaires, et rendre quasiment impossible la pratique de la sodomie.
Pour les Grecs de l’Antiquité, un homme viril devait être doté d’un petit sexe. Ainsi, pour Aristote, un pénis trop long était signe de stérilité. Aujourd’hui encore, dans certaines tribus amérindiennes, le statut social est dicté par la taille du sexe masculin, seuls les hommes ayant un petit pénis (Phallus : symbolique) sont amenés à occuper les places les plus hautes de la structure sociale.
Nombre de personnes se sentent concernées par la taille du pénis en érection. Certains hommes percevant leur pénis comme trop petit utilisent des accessoires ou des techniques chirurgicales pour augmenter sa taille ou son diamètre. Des études statistiques montrent que la plupart des hommes utilisant ce genre d’accessoires ont pourtant un pénis d’une taille habituelle.
Il existe des hommes dotés de pénis mesurant autour de 30 centimètres en érection. Notamment ceux des acteurs du cinéma pornographique : Lexington Steele (« Monsieur 30 centimètres » ; 25 cm en réalité), John C. Holmes (32 centimètres soit 12,58 pouces ; autour de 26 cm en réalité), Ron Jeremy (9⁄10 Inches soit 24 cm environ), Rocco Siffredi (24 centimètres) ou encore Mandingo dont le pénis atteint les 29 cm (soit 11,5 pouces) et 6 cm de diamètre.
Le pénis de Raspoutine, qui aurait été castré après son assassinat, a été l’objet de nombreuses légendes. Actuellement, un musée de Saint-Petersbourg exhibe un pénis de 29 cm, dont l’authenticité n’est pas prouvée.
Dans nombre de cultures, on trouve une légende urbaine laissant entendre que la taille du phallus de certains groupes ethniques est plus importante que la norme. En occident, ce seraient les hommes à la peau noire : dans La légende du sexe surdimensionné des Noirs, Serge Bilé fait remonter ce préjugé à l’époque coloniale et en dénonce les fondements racistes.
Il semble toutefois que ce ne soit guère plus qu’une rumeur infondée. Frantz Fanon a traité du sujet dans l’ouvrage Peaux noires, masques blancs, et tend à s’accorder sur le fait que ce soit bien un mythe, statistiques à l’appui. Les études portant sur la taille du pénis sont toujours des sujets à discussion. Ce sont des informations à prendre avec circonspection ; en particulier les données ethniques qui confèrent à certains groupes humains un pénis très grand (les Africains par exemple) et à d’autres un plus petit pénis (les Asiatiques).
Les seules études fiables couramment citées dans la littérature sont l’« étude Kinsey », de l’UCSF (États-Unis), et une étude italienne, aucune des deux n’a pu établir de corrélation entre le groupe ethnique et la taille du phallus. Il y a une étude en cours menée par le gouvernement indien (destinée à réduire le haut niveau d’échec de l’utilisation du préservatif en Inde), mais il est encore trop tôt pour répondre clairement à la question. D’autres études existent sur le sujet, avec un niveau de sérieux variable, mais elles sont généralement biaisées par la méthode de sélection statistique.