De nouvelles études tendent à démontrer qu’il existe une relation entre le métabolisme de la vitamine C et certains états infectieux.
Normalement le taux de vitamine C se trouve réduit au cours d’une infection. Cependant, des expériences préliminaires, ont montré que la vitamine C joue un important rôle dans la défense de l’organisme contre certains agents infectieux ou leurs toxines.
Les conclusions de l’étude ont démontré que sur des sujets animaux, ceux qui présentait un fort taux de vitamine C dans leur organisme voyait leur résistance s’accroître face à la toxine diphtérique comparativement à ceux qui était soumis à une régime pauvre en acide ascorbique.
Abordons ici les deux types de traitements contre la maladie (curatifs et préventifs).
Il s’agit d’une injection aussi précoce que possible de sérum antitoxique purifié par voie intramusculaire dans le but de limiter les lésions cellulaires.
Suivra un traitement antibiotique complémentaire à base de pénicilline ou d’érythromycine, pour arrêter la production de toxine et l’élimination de C. diphteriae car il est sensible à la majorité des antibiotiques.
La vaccination systémique des nourrissons avec l’anatoxine de Ramon (toxine inactive), comme traitement préventif, à permis l’éradication presque complète à l’échelle mondiale.
L’anatoxine est une toxine qui a perdu sa capacité de fixation et son activité enzymatique tout en conservant son pouvoir immunogène. Cette vaccination est sans contradiction pour les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées.