Malgré l'intense défrichement des XVIIe siècle et XVIIIe siècle, le Weald a préservé son caractère boisé, avec des forêts qui aujourd'hui continuent de couvrir près de 23% du pays (l'une des plus fortes densités de forêt en Grande-Bretagne) et une densité bien supérieure en certains endroits. Les grès wealdiens, généralement acides, favorisent un biotope de lande boisée dont les principaux vestiges se trouvent dans la Forêt d'Ashdown et près de Thursley.
Encore vivace en France, le sanglier sauvage s'était éteint en Grande-Bretagne et en Irlande au XVIIe siècle, mais des individus d'élevage échappés des enclos de ferme ont récemment été repérés à travers le Weald.
Ni les sables stériles du High Weald, ni les argiles lourdes du Low Weald ne conviennent à l'agriculture intensive, et le relief tourmenté s'ajoute à ces difficultés. Seuls certains affleurements isolés de limon vert (greensand) se prêtent au maraîchage intensif, comme dans la vallée de la Western Rother. Au fil des siècles, la superficie allouée à la culture des céréales a dépendu fortement de la demande, avec deux pics historiques : les Guerres napoléoniennes et la Deuxième Guerre mondiale. Le Weald possède sa propre espèce bovine, la « race du Sussex », même si cette espèce a été élevée en aussi grand nombre dans le Kent et certaines parties du Surrey. Obtenue par croisement avec les puissants bœufs qu'on employait encore à retourner la lourde terre du Low Weald même après la motorisation, cette race de vaches rousses fut longuement prisée par Arthur Young dans son livre « Agriculture of Sussex » lorsqu’il voyagea dans le Sussex dans les années 1790. William Cobbett observait qu'on en trouvait les meilleurs spécimens dans certaines fermes misérables du High Weald. Autrefois, tous les foyers élevaient des cochons qu'on engraissait à l'automne avec les glands présents en abondance dans les vastes chêneraies du pays.
Le jeu de cricket aurait vu le jour dans le Weald au XIIIe siècle. Le stoolball, voisin, est toujours pratiqué dans le pays, surtout par les dames.
Le Weald compose le paysage favori de nombreux auteurs anglais, particulièrement ceux du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Les noms les plus célèbres sont ceux de John Evelyn (1620-1706), d’Arthur Conan Doyle (1859–1930), de Rudyard Kipling (1864-1936) et de Vita Sackville-West (1892-1962). Certains endroits mentionnés dans les aventures de Winnie l'ourson, dues à la plume d’A.A. Milne, comme le pont de Poohsticks et la Forêt des cent arpents, existent réellement dans la forêt d’Ashdown, qui était voisine de la maison de campagne de Milne à Hartfield. Certaines localités, comme Groombridge Place ou Reigate forment le décor de nouvelles du cycle des Sherlock Holmes de Conan Doyle (lui-même résidait fréquemment à Crowborough).
D'autres régions du sud de l'Angleterre portent le nom de « Weald », bien qu'elles soient en dehors du Weald proprement dit : citons North Weald dans l’Essex, et Harrow Weald au nord-ouest de Londres.
Wold est un terme désignant certains plateaux dénudés du Nord de l'Angleterre, comme les Yorkshire Wolds et les Lincolnshire Wolds, bien qu'au contraire ce soient plutôt des plateaux calcaires.