Le Web sémantique est entièrement fondé sur le Web et ne remet pas en cause ce dernier. Le Web sémantique s'appuie donc sur la fonction primaire du Web « classique » : un moyen de publier et consulter des documents. Mais les documents traités par le Web sémantique contiennent non pas des textes en langage naturel (français, espagnol, chinois, etc.) mais des informations formalisées pour être traitées automatiquement. Ces documents sont générés, traités, échangés par des logiciels. Ces logiciels permettent souvent, sans connaissance informatique, de :
Le Web sémantique est fondé sur les protocoles et langages standards du Web :
À ces standards s'ajoutent ceux qui sont propres au Web sémantique :
Ces quatre standards sont ouverts et issus du W3C. Ils forment l'ossature du Web sémantique.
L'architecture, les outils et les concepts mêmes du Web sémantique ont été souvent critiqués. Certains analystes pensent que les principes d'organisation sur lesquels ils reposent sont applicables à l'échelle d'un système d'information fermé, comme une entreprise ou une bibliothèque, mais ne fonctionneront pas ou mal à l'échelle plus grande du Web, pour des raisons autant techniques que sociales. D'autres critiques ont reproché au W3C de consacrer trop de moyens au développement du Web sémantique, au détriment d'autres technologies comme les services Web.
L'avancement du Web sémantique dans le monde est suivi par le W3C dans le cadre d'un projet Semantic Web Advanced Deployment (SWAD). Le projet SWAD-Europe s'est déroulé de mai 2002 à octobre 2004.
Voir : SWAD-Europe
L'organisme européen hôte des projets W3C et qui suit l'avancement du Web sémantique est ERCIM (European Research Consortium for Informatics and Mathematics).
Voir : Site officiel de l'ERCIM
C'est l'INRIA qui représente la France dans ERCIM.