Fils de Charles Friedel, chimiste de renom, Georges Friedel (19 juillet 1865 à Mulhouse – 11 décembre 1933 à Strasbourg) grandit dans un milieu scientifique qui le marqua profondément.
A sa sortie de l'École Polytechnique, il fréquenta l'École des Mines et les cours de Mallard.
En 1893, il devint professeur à l'École Nationale des Mines de Saint-Etienne, à laquelle il s'attacha, dont il devint le directeur et qu'il ne consentit à quitter que pour enseigner, après la Première Guerre mondiale, à l'université de Strasbourg, renouant ainsi avec le berceau alsacien de sa famille. La maladie l'obligea à une retraite prématurée en 1930.
L'activité scientifique de Friedel fut essentiellement minéralogique et cristallographique. Après Mallard, son maître, il adopta la théorie de Bravais et démontra la réalité physique de la loi qui porte son nom. Il a rassemblé ses travaux dans les Groupements cristallins (1904) et ses Études sur la loi de Bravais (1907). Parallèlement, il entreprit l'étude générale des macles. Le troisième volet important de son œuvre concerne Les États mésomorphes de la Matière (1922).