Selon la Fiche INERIS (2005), le 2,4,6-trichlorophénol présent de l’air (intérieur, piscines, industrie), des aliments et de l’eau de boisson est facilement absorbé par la peau, les poumons et le tractus gastro-intestinal. La plus grande partie se retrouve rapidement dans l’urine et les fèces, mais son métabolisme et sa cinétique d'absorption sont mal connues.
Le 2,4,6-trichlorophénol comme les autres chlorophénols agit sur le découplage de la phosphorylation oxydative au niveau de la membrane mitochondriale et empêche à terme la croissance des cellules (White-Stevens, 1971, cité par la Fiche INERIS 2005).
L'Europe a classé ce produit comme préoccupant pour l’homme en raison d’effets cancérogènes possibles mais pour lesquelles les informations disponibles ne permettent pas une évaluation satisfaisante (Joce, 1998) et l'EPA uax USA l'a classé B2 (B2 : probablement cancérigène pour l’homme, en raison de "preuves suffisantes chez l’animal", mais "preuves non adéquates ou pas de preuves chez l’homme").