Depuis l'Antiquité, l'aubépine symbolise l'innocence et la pureté virginale. On dit qu'elle est très liée aux pratiques de sorcellerie du mois de mai.
Dans le Nivernais, on fixe dans la nuit du 30 avril, une branche de celle-ci à l'entrée des écuries et des étables, afin d'empêcher les araignées dites sorcières d'y pénétrer.
La branche d'aubépine bien épointée serait souveraine contre les vampires quand elle leur transpercerait le cœur.
On dit que la foudre ne l'atteint jamais.
Au lendemain du 24 août 1572, jour du Massacre de la Saint-Barthélémy, les massacreurs commencent à s'affaiblir. Soudain, une rumeur folle se met à courir : on a vu une aubépine morte refleurir au cimetière des Innocents ! C'est un miracle ! Un signe que Dieu approuve ce que font les catholiques ! Il faut donc continuer à tuer, à tuer encore et sans cesse les "hérétiques" ! Le massacre repart. Certains curieux veulent approcher l'aubépine miraculeuse. Impossible, elle est gardée par plusieurs rangs de soldats agressifs. Tellement bien gardée qu'elle n'existe que dans la rumeur. [réf. souhaitée]
Les fleurs sont utilisées comme hypotenseur, antispasmodique et sédatif.
Les feuilles sont en revanche tonicardiaques. Il est donc préférable de ne pas mélanger feuilles et fleurs dans une même infusion ou tisane.
Articles connexes : Aubépine (volet officinal)
L'aubépine de Bouquetot, dans l'Eure, passe pour être une des plus anciennes de France, ayant été plantée près de l'église du village vers 1360.