Aurora (avion) - Définition

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Introduction

Plan 3 vues de l'Aurora selon certaines spéculations.
Le North American X-15 est peut-être aussi à l'origine de l'Aurora.

Aurora est le nom généralement attribué à un hypothétique avion de reconnaissance américain, développé à partir du milieu des années 1980, et successeur du Lockheed SR-71 Blackbird retiré du service actif. En tant que remplaçant du Blackbird, certains lui attribuent d’ailleurs le nom de SR-91 Aurora.

Présentation

L’US Air Force ayant souvent employé des armes plusieurs années avant d’en reconnaître l’existence (Lockheed Martin F-117 Night Hawk, Northrop B-2 Spirit…), l’idée qu’il pourrait exister d’autres « armes secrètes » a été répandue.

Lien avec le B-2 Spirit

Réel ou hypothétique, l'Aurora est lié au programme du bombardier Northrop B-2 Spirit.

Aurora est un nom de code budgétaire du B-2, comme l’a expliqué dans ses mémoires un manager de l'entreprise Lockheed. Certains partisans d'une théorie du complot croient que c'est plutôt l'inverse : le programme aurait eu une face officielle et classique, représentée par le B-2, et une face secrète, représentée par l'Aurora. Pour ceux qui croient à l’existence d’Aurora, le B-2 avait pour fonction de justifier les dépenses en fait consacrées au développement d’Aurora. Les partisans de l’existence d’Aurora, trouvent en effet le coût du B-2 (estimé entre 1,157 milliard et 2,2 milliards de dollars) injustifié par rapport à la quantité d’innovations qu’il propose.

L’Aurora serait donc doté d’un dispositif de propulsion original (carburant spécial comme l'hydrogène ou le méthane, statoréacteur, Moteur à ondes de détonation pulsées, propulsion magnétohydrodynamique, etc).

Magnétohydrodynamique

Le physicien français Jean-Pierre Petit a exposé les innovations qu’il attribue à Aurora dans son livre OVNIS et armes secrètes américaines : L'extraordinaire témoignage d'un scientifique (Albin Michel - 2003). Ayant lui-même travaillé pendant les années 1980 sur la magnétohydrodynamique, il affirme que lors d'un congrès consacré à la « propulsion avancée », des confrères américains lui expliquèrent que leur pays avait engagé de très gros budgets et classé secret défense les recherches sur la « MHD ». Reprenant ses travaux, les États-Unis auraient mis au point des avions pouvant voler à « Mach 12 », c'est-à-dire à environ 14 000 km/h. L'avion utiliserait aussi des techniques furtives actives basées sur l'électroaérodynamique dont voici le principe :

Les bords d'attaque sont chargés avec de l'électricité positive tandis que les flux de combustion des tuyères sont chargés négativement. Le B-2 se transformerait ainsi en un condensateur avec une différence de potentiel qui atteindrait 15 millions de volts. Les bords d'attaque qui sont donc chargés positivement, provoquent une ionisation de l'air.
La résistance de l'air diminuant, les performances du B-2 (vitesse, rayon d'action, capacité d'emports) augmenteraient. Ce nuage de plasma créerait en outre un camouflage électromagnétique.

Jean-Pierre Petit pointe aussi des liens entre le projet Aurora et le phénomène OVNI, dans un sens ou dans l'autre : certaines apparitions d'OVNI s'expliquent selon lui justement par des tests secrets d'avions tels Aurora, ou au contraire l'Aurora se serait inspiré d'authentiques vaisseaux extraterrestres employant la MHD.

Cependant, à ce jour, aucune théorie ni expérience physique n'a permit de confirmer que la MHD pouvait être utilisée comme propulseur avec de telles performances, les meilleures performances atteintes théoriquement étant de 5 à 6 ordres de grandeur inférieures à ce qu'il est nécessaire d'obtenir afin de l'utiliser dans de telles applications.

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