Base aérienne 118 Mont-de-Marsan | ||||||||||
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Localisation | ||||||||||
Pays | France | |||||||||
Latitude Longitude | ||||||||||
Superficie | 670 ha | |||||||||
Altitude | 62 m (203 ft) | |||||||||
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Informations aéronautiques | ||||||||||
Type d'aéroport | Militaire | |||||||||
Gestionnaire | Armée de l'air | |||||||||
Cartes SIA | VAC | |||||||||
Catégories | ||||||||||
Aéroports • Aéroports français | ||||||||||
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La base aérienne 118 « Colonel Rozanoff » de l'Armée de l'air est située à Mont-de-Marsan, dans le département des Landes.
C'est en 1911 qu'a lieu sur l'hippodrome de Mont-de-Marsan le premier meeting aérien montois.
Dès 1914, l'école d'aviation de Pau installe à Mont-de-Marsan son terrain de secours. Le 5 janvier 1928, l'aéroclub des Landes est créé par Henri Farbos. Hélène Boucher a été son élève. Cet aéroclub, qui reçoit entre autres la visite du premier hélicoptère français, mène, outre ses activités "classiques" de formation et de meetings, des missions de protection de la forêt landaise, en repérant incendies. C'est cette mission qui poussa Henri Farbos à créer le terrain de Dax, suivi de nombreux autres terrains dans les Landes. Les courses de chevaux sont alors interrompues par les décollages et atterrissages, c'est pourquoi un aérodrome digne de ce nom est construit en 1932 et inauguré en 1934.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Luftwaffe, qui souhaite baser des Focke-Wulf Fw 200 Condor et des Junkers Ju 290 à Mont-de-Marsan pour attaquer les convois maritimes alliés et faire de la reconnaissance au-dessus de l'Atlantique, construit une piste en béton et donne au site sa vocation militaire. En 1944, le site bombardé par les Américains est abandonné par les Allemands.
Après la guerre, le développement de nouveaux avions induit la création d'un centre d'essais aériens militaires. C'est le colonel Kostia Wladimir Rozanoff qui est chargé de trouver son emplacement. La présence de la piste de béton créée par les Allemands et la possibilité d'effectuer des essais de tirs à proximité le pousse à choisir Mont-de-Marsan. Le CEAM (Centre d'Expériences Aériennes Militaires) y emménage en 1945.
En 1964, avec le début de la politique de dissuasion nucléaire, les premiers Mirage IVA sont basés sur la BA 118 avec leur escadron de ravitalement en vol doté de C-135F. En 1986, les Mirage IVA sont remplacés par des Mirage IVP, équipés en 1992 d'un conteneur photo leur permettant de réaliser des missions de reconnaissance.
Le 1er février 1989, le commandement de la BA 118 est dissocié de celui du CEAM, ce dernier relevant directement du Chef d'état-major de l'armée de l'air.
A l'été 1996, la mission nucléaire stratégique est retirée aux Mirage IV et l'escadron de ravitaillement en vol déménage du même coup sur la Base aérienne 125 Istres-Le Tubé. Durant la participation militaire de la France en Afghanistan, les Mirage IVP sont déployés, fournissant des photos d'excellente qualité. Ils sont retirés du service le 22 juillet 2005. L'histoire des Mirage IV est intimement liée à celle de la BA 118, considérée aujourd'hui comme l'une des plus importantes bases opérationnelles des forces aériennes françaises.