Cathédrale Notre-Dame de Rouen - Définition

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Visite intérieure

Tous les vitraux anciens ont été déposés dès 1939 et envoyés pour l’essentiel dans les soubassements du donjon de Niort, les préservant ainsi d’une destruction certaine.

Quelques éléments remarquables sont présents dans la cathédrale :

Dans la salle basse de la tour Saint-Romain 
Dans le déambulatoire du chœur 
  • Quelques tombeaux à gisants, du sud au nord :
Celui de Rollon (une copie du XIXe siècle) qui est vide.
Celui de Richard Cœur de Lion qui contenait son cœur, dont le reliquaire de plomb est conservé avec le trésor de la cathédrale.
Celui d'Henri le Jeune, frère ainé de Richard Cœur de Lion.
Celui de Guillaume Ier de Normandie, fils de Rollon.
Au pied du gisant d'Henri le Jeune, une plaque symbolise l'emplacement du tombeau de marbre noir où reposait Jean de Lancastre, duc de Bedford dit aussi « Jean Plantagenêt », considéré comme le « meurtrier » de Jeanne d'Arc.
  • De beaux exemples de vitraux du XIIIe siècle réputés pour leur fameux « bleu de Chartres », ce bleu "saphir" ou plutôt cobalt caractéristique de la cathédrale de Chartres. L'un des vitraux de Rouen est d'ailleurs signé par un maître-verrier chartrain du nom de Clément. Un vitrail du XIIIe siècle au nord du déambulatoire, raconte la légende de saint Julien l'Hospitalier qui inspira par ailleurs Flaubert dans son ouvrage intitulé Trois Contes.
Dans la chapelle de la Vierge 
  • Le mausolée monumental des cardinaux d'Amboise, œuvre de Roulland Le Roux et chef-d'œuvre de la sculpture du début du XVIe siècle
  • Des vitraux des XIVe et XVe siècles, dont certains proviennent de l'église Saint-Vincent détruite en 1944.
Dans les chapelles des bas-côtés et les transepts 
  • Au nord, deux chapelles du collatéral recèlent les vitraux les plus anciens de l'édifice. Ces vitraux de 1200 sont surnommés « les belles verrières » célèbres pour leur couleur bleue « de Chartres », les parties inférieures des deux baies des chapelles où ils se trouvent sont garnies de vitraux différents, datés du XVe siècle, œuvre de Guillaume Barbe, maître-verrier de la cathédrale.
  • Le bras nord du transept est accessible par le portail des libraires (au sens ancien de « bibliothécaires »), c'est un portail privé pour les chanoines à l'origine, qui leur permettait de regagner en toute sécurité le quartier où ils résidaient au nord de l'édifice. La rosace est la seule des trois rosaces de la cathédrale à avoir conservé un vitrail. Tout comme celle de la façade ouest, son remplage a été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale et restitué selon le modèle d'origine. On a remonté son vitrail déposé en 1939, représentant en son centre le Christ.
  • Au sud, les chapelles du collatéral ne recèlent pas de vitraux anciens, car la plupart d'entre-eux a été détruite par les chanoines au XVIIe siècle pour faire de la lumière dans l'édifice assombri par ses anciens vitraux opaques. Les verrières actuelles sont des œuvres contemporaines du maître-verrier Max Ingrand. Comme partout dans l'édifice, les clôtures d'origine ont disparu, fondues par l'État à la Révolution pour faire des canons.
  • le bras sud du transept, accessible par le portail de la Calende, est décoré de deux vitraux renaissance dans sa partie Est, qui garnissent des remplages flamboyants. Ils sont tous deux en rapport avec l'évêque saint Romain, dompteur de la fameuse « Gargouille ».
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