Centre hospitalier public du Cotentin | |
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Présentation | |
Pays | France |
Ville | Cherbourg-Octeville (siège social) et Valognes |
Adresse | 46 rue du Val-de-Saire 50102 Cherbourg-Octeville |
Fondation | 1er avril 2006 (fusion) |
Site internet | www.ch-cotentin.fr |
Organisation | |
Type | Centre hospitalier départemental |
Affiliation | CHU de Caen |
Services | |
Service d'urgences | 24h sur 24 et 7j sur 7 |
Nombre de lits | 1 087 |
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Le Centre hospitalier public du Cotentin (CHPC) est un groupe hospitalier français, situé sur les communes de Cherbourg-Octeville et de Valognes. Il est issu de la réunion des deux établissements de ces communes le 1er avril 2006, sous la direction de l'Hôpital Louis-Pasteur de Cherbourg-Octeville. Il est le plus important du département de la Manche et deuxième établissement hospitalier bas-normand après le CHU de Caen.
Le premier hospice est bâti près du ruisseau de la Bucaille vers 436 par Saint Éreptiole, premier évêque de Coutances. Il vit de dons privés jusqu'à ce que Guillaume le Bâtard, ayant épousé sa cousine, Mathilde, en 1049, obtienne la révocation de l'excommunication des époux lancé par le pape Léon IX, en fondant cent places de pauvres dans quatre hôpitaux, à Cherbourg, Bayeux, Caen et Rouen. Le curé de l'église de la Trinité reçoit alors la charge de prieur de l'hospice, qui devient peu après à la déchéance du comte Gerberot, également commandant des bourgeois de la garde du château et seigneur du fief du Lardier, c'est-à-dire l'essentiel du territoire de Cherbourg.
Pillé, puis brûlé au cours des différentes attaques anglaises de la fin du XIIIe siècle, il est peu à peu abandonné au profit d'un nouvel établissement proche de l'église. Une dépendance est édifiée rue Hervieu en 1767. Pillé à la Révolution française, il ne rouvre qu'en 1804. Puis, à l'étroit, la ville achète au milieu du XIXe siècle un terrain nommé Tivoli, au haut de la rue de la Duchée, face au cimetière, pour y transféré les 17 aliénés.
Par le décret du 6 juin 1811, Napoléon Ier autorise la construction d'un établissement de 300 lits à Cherbourg, financé par la vente de l'ancien bâtiment, et une allocation de 20 000 francs pendant neuf ans, à partir de 1815. Mais la chute de l'Empire bloque le versement de ses sommes, et l'hôpital n'est ouvert qu'en 1860.
L'hôpital des armées René le Bas cesse de fonctionner le 26 juin 2002, l'hôpital Louis Pasteur reçoit une grosse partie des activités médicales de l'hôpital des armées. Depuis cette date, des travaux d'agrandissement et de rénovation de l'hôpital Louis Pasteur n'ont pas cessé.
En 1803, l’Hôpital général s'installe dans les bâtiments de l’abbaye des Bénédictines. Depuis la fusion en 2006,l'hôpital de Valognes assure les services de Médecine et d'Urgences de Jour; les services de Chirurgie sont tranférés à l'Hôpital Louis Pasteur à Cherbourg-Octeville.
La fusion des hôpitaux de Louis-Pasteur et Valognes intervient le 1er avril 2006 pour des raisons politiques et économiques.