La salle des gardes aux voûtes en croisée d'ogive permettait de contrôler l'accès à l'étage occupé par le roi. La salle est meublée de coffre, banc et buffets gothiques en chêne massif du style XVe et XVIe siècle.
Cette galerie ouverte permettait de surveiller la Loire et les alentours d'Amboise. Y sont exposés des reproductions de dessins par Jacques Androuet du Cerceau illustrant l'importance du château au XVIe siècle.
La garde rapprochée du souverain était composée principalement de nobles. La salle des garde nobles contrôlait l'accès de l'escalier menant à l'étage supérieur. La pièce s'articule autour d'un pilier central ou "palmier gothique" soutenant l'ensemble. On observe des copies réalisées au XIXe siècle d'armures du XVIe siècle. Une armure de combat dite "à côté", et une armure de parade plus légère. On note également un coffre de marine du XVIIe siècle.
Cette salle correspond à l'emplacement d'une "chambre à parer" du roi. Son nom fait référence aux nombreuses fêtes et bals donnés au château sous le règne des Valois. Le sol est fait de carreaux de terre cuite fleurdelisés d'inspiration XVe siècle. Le mobilier se compose d'une table Renaissance, d'une chaire, ou cathèdre gothique ornée des armes du cardinal Georges d'Amboise, et un coffre datant du règne de Charles VIII. Sur les murs, une tapisserie des Flandres du XVIe siècle représentant l'Hommage de la famille de Darius à Alexandre le Grand.
C'est dans cette vaste salle (la plus grande du château) que le roi réunissait son conseil, véritable pôle du pouvoir royal. La salle possède deux cheminées: la première, disposant d'une hotte trapézoïdale, est encore marquée par la tradition gothique tandis que la seconde (à l'autre extrémité de la salle), illustre le style Renaissance. Le blason d'Anne de Bretagne (fleurs de lys et mouchetures d'hermine), décorent de nombreux éléments de la salle: hotte de la première cheminée, piliers centraux, vitraux des fenêtres sur Loire. L'emblème de Charles VIII (épée flamboyante ou palmée) orne également la hotte de la première cheminée. Au plafond sont inscrit des monogrammes de Charles VIII (entrelacs de C) et d'Anne de Bretagne (lettre A).
Sur les côtés, adossés aux murs, on observe de grandes chayères, bancs à dossiers ornés de plis de serviette de style gothique. Sur les murs sont exposés des portraits de rois Bourbon: Henri IV (d'après Franz Pourbus), et Louis XIII (d'après Philippe de Champaigne).
Cette salle montre de nombreux changements apportés par le goût de la Renaissance, notamment dans les arts de la table. La salle est meublée à la fois de style gothique: un dressoir (appelé aussi crédence ou buffet), un coffre, deux chaires; et Renaissance: une chaire, des tables "à l'italienne" disposant d'allonges, un grand coffre en noyé sculpté et anciennement doré. Les murs sont décorés de tapisseries d'Aubusson du XVIIe siècle d'après des cartons de Le Brun.
L'embrasure de la fenêtre décorée de bâtons de pèlerins, de bourses pleines de pièces de monnaie et d'une besace, rappelle qu'Amboise était un étape des pèlerins qui se rendaient à Saint-Martin de Tours avant de poursuivre leur chemin jusqu'à Saint-Jacques de Compostelle.
La chambre de Henri II possède un lit ouvragé de style Henri II aux grandes dimensions (2,18m x 1,82m). On note également un coffre bijou pourvu d'un double fond, ainsi que des portières et tapisseries de Bruxelles et de Tournai de la fin du XVIe siècle et du XVIIe siècle.
Il s'agit de l'ancienne antichambre des appartements Renaissance (l'entrée a aujourd'hui disparu). Le manteau de la cheminée est orné d'entrelacs de cordes (symbole de l'ordre franciscain), ainsi que du collier de l'ordre de Saint-Michel, autour du blason d'Anne de Bretagne. Le panneau de bois au-dessus de la cheminée est quant à lui décoré de la Salamandre, emblème de François Ier.
![]() | ![]() | ![]() Antichambre de la Cordelière, Cheminée |
Dans cette pièce est reconstitué un cabinet de travail sous Louis-Philippe. On peut y admirer un Portrait de la duchesse d'Orléans, mère de Louis-Philippe, ainsi que, sur une commode, la maquette de la "Belle Poule", navire commandé par le prince de Joinville, fils de Louis-Philippe, lors du retour en France des cendres de Napoléon Ier.
Cette chambre est meublée de style "Premier Empire": un lit bateau ou "Récamier", un secrétaire, un guéridon au piètement de quatre colonnes, une commode en bois plaqué d'acajou; et de style "Louis-Philippe": semainier en acajou, chaise aux croisillons ajourés.
Sur les murs, on observe un Portrait de Madame Adélaïde, peint par Court, ainsi qu'un Portrait du duc et de la duchesse d'Orléans, d'après Franz-Xaver Winterhalter.
Le mobilier de ce vaste salon de musique se compose notamment d'un piano à queue Érard en placage de palissandre de Rio du XIXe siècle, d'un secrétaire et d'une console de style "Restauration", et d'une chaise à dossier barrette en acajou estampillé Jacob. Sur les murs sont exposés un Portrait de Louis-Philippe Ier représenté avec les insignes de la monarchie et la charte constitutionnelle de 1830, un Portrait de la reine Marie-Amélie, avec deux de ses fils, le duc d'Aumale et le duc de Montpensier, ainsi qu'un Portrait de Louis-Philippe-Joseph, dit "Philippe-Égalité". On note également un Portrait d'Abd El Kader, sur chevalet.