Château de Gageac - Définition

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Introduction

Château de Gageac
Période ou style
Début construction XVe siècle
Fin construction XVIe siècle
Propriétaire actuel Jacquelin de La Verrie
Protection Logo monument inscrit.svg Inscrit MH

Latitude
Longitude
44° 47′ 58″ Nord
       0° 20′ 35″ Est
/ 44.7994, 0.3431
  
Pays France
Région historique Périgord
Région administrative Aquitaine
Département Dordogne
Commune française Gageac-et-Rouillac
 
Château de Gageac


Le château de Gageac est situé sur la commune de Gageac-et-Rouillac, dans le département français de la Dordogne . Il est inscrit monument historique par arrêté du 27 septembre 1948.

Présentation

Ce château est l’un des plus importants du Sud Bergeracois, sur la route des vins à 18 km de Bergerac et 12km de Sainte-Foy-la-Grande.Il domine la vallée de la Dordogne au milieu des vignes dont le vin a une renommée internationale.

Histoire

Son architecture aux lignes simples et imposantes fait de ce château-fort l’un des plus harmonieux de la région. Sa situation fut choisie pour être la place forte avancée du château de Duras. Duras est situé à une vingtaine de kilomètres au sud et il appartenait aux ducs du même nom.

Gageac faisait face à un autre château d’importance considérable, La Force, se trouvant sur les coteaux qui lui font face. Il y avait peut être quelques risques d’animosités entre ces deux duchés.

Le donjon

À son origine, cette place forte était uniquement constituée d’une tour carrée en pierre que l’on appelle « Donjon », (à l’ouest) qui est des XIe et XIIe siècles. Ce donjon était alors défendu par des fortifications en bois, c’était le seul bâtiment en pierre. Son accès se fait au niveau du premier étage par l’intermédiaire d’une échelle que l’on enlevait lorsque les assaillants s’en approchaient. Il est constitué de deux pièces principales :

  • l’une que l’on appelle « salle des gardes » située dans la partie la plus élevée, eclairée par une fenêtre. Son accès se fait par un escalier assez curieux, qui a été construit dans l’épaisseur des murs.
  • l’autre pièce sans lumière ou presque, éclairée seulement par un soupirail, dont l’accès est au premier étage et le sol au niveau du rocher : les « oubliettes », plus judicieusement c’était la réserve de nourriture ou d’armes. Pour y descendre, il fallait utiliser l’échelle qui servait à accéder à la tour.

Les ans ont passé, Gageac s’est agrandi, un autre bâtiment séparé du « donjon » fut construit pour loger les troupes (le corps de bâtiment). Il était possible de passer de l’une à l’autre des constructions par une passerelle amovible au niveau du premier étage.

Les Anglais ont envahi la région, Gageac fut brûlé, reconstruit, mais le « donjon » resta intact. En 1360, sous Charles V, Du Guesclin en fit le siège pendant 5 jours. Les Anglais n’ayant pas prévu suffisamment de nourriture se rendirent sans combattre.

Agrandissements

En 1650, Le château fut agrandi par l’adjonction d’une tour supplémentaire dont la charpente est l’œuvre d’un architecte maritime. Des douves sèches entouraient les bâtiments actuels sur la partie est, sud et ouest, le nord était protégé par des marécages. Un second mur d’enceinte, flanqué d’échauguettes et de tours se situait à l’extérieur de ces douves. C’était une place forte, que l’on appellerait en terme moderne une caserne.

Ce château fut transformé en une habitation par les Gaillard de Durfort sire de duras puis par les d’Essenault de Castelnau, ensuite par les du Reclus qui chacun l’embellirent pour le rendre plus vivable. Les Doussaut de la Primaudière puis leurs descendants la famille de La Verrie de Vivans l’occupent depuis plus de six générations.

Le corps de Logis était surmonté par des mansardes, 3 doubles au Nord et 2 simples au Midi, il en reste une sur la façade Sud puis Gageac fut oublié. Au siècle dernier les bâtiments étaient en très mauvais états, il a été décidé de les faire renaître avec les techniques modernes. On supprima un étage intermédiaire, de grandes ouvertures furent ouvertes pour que l’intérieur soit baigné de lumière, l’escalier principal fut doublé en volume, dans le Donjon on ouvra une fenêtre à meneaux supplémentaire à l’ouest.

Les folies du XIXe siècle fut aussi l’époque du romantisme, on décida d’accéder par une allée de cèdres du Liban. Malheureusement elle fut partiellement emportée par les deux dernières tempêtes. Une terrasse au Nord a été créée avec les remblais des anciennes fortifications et une porte monumentale fut ouverte. Le siècle dernier fut aussi l’apogée des essais de techniques nouvelles. Des mûriers sont situés le long de la route, c’était pour l’élevage des vers à soie, ce fut une grande réussite.

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