Collégiale Saint-Laurent d'Ibos | ||
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Nom local | Collégiale d'Ibos | |
Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région | Midi-Pyrénées | |
Département | Hautes-Pyrénées | |
Ville | Ibos | |
Culte | Catholique romain | |
Type | Collégiale | |
Rattaché à | Diocèse de Tarbes et Lourdes | |
Début de la construction | XIVe siècle | |
Fin des travaux | XVe siècle | |
Style(s) dominant(s) | Gothique | |
Protection | Monument historique | |
Localisation | ||
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La collégiale Saint-Laurent d'Ibos est plus connue sous la désignation raccourcie "Collégiale d'Ibos". L'édifice trône au cœur de la ville d'Ibos, commune des Hautes-Pyrénées proche de Tarbes et membre de la communauté d'agglomération du Grand Tarbes. Il s'agit d'un édifice gothique datant du XIVe siècle et longtemps strictement tourné vers le culte catholique. Des évènements musicaux y sont aujourd'hui aussi organisés. Somptueusement éclairée la nuit, elle est, à toute heure, un élément marquant du paysage local. Visible de loin, elle est notamment observable depuis l'autoroute A64.
En 1342, Philippe VI de Valois, roi de France et régent du Comté de Bigorre choisit d'installer à Ibos un collège de chanoines. C'est la genèse d'une collégiale qui ne mérite aujourd'hui plus réellement ce nom. Servant d'interface entre Dieu et le communauté habitante, participant à la bonne marche des cérémonies religieuses, les chanoines œuvreront tout de même jusqu'à la chute de l'Ancien Régime.
Extérieurement, la "collégiale" se caractérise par la monumentalité de son chevet à clocheton et celle de son clocher-donjon carré comportant une horloge frontale. Le parement des murs, mis à nu en 1908, laisse apparaître briques et galets.
L'entrée se fait par un porche de pierre tranchant par sa plus grande modernité. A l'intérieur, se déploie une nef de style languedocien. Datant de la fin du XIVe siècle, elle constitue la partie la plus ancienne de l'édifice. L'imposant chœur, du début du XVe siècle, est polygonal à sept pans, chaque pan comportant de hautes baies à meneaux. De chaque côté de la nef, six chapelle se logent entre les contreforts.
La collégiale est riche d'un mobilier datant du XVIIe siècle et XVIIIe siècle, dont une chaire attribuée à Marc Ferrère et une statue espagnole en bois de Saint Laurent, auquel la collégiale est dédiée.
Même si la collégiale n'est plus réellement collégiale et même si elle joue dès lors avant tout le rôle d'église, tous persistent à la dénommer "Collégiale d'Ibos". Elle est classée monument historique en 1875 et s'en suivent d'importants travaux de restauration.