Communication animale - Définition

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Communication animale et applications

On envisage ici deux domaines où les connaissances acquises concernant les communications animales permettent d’envisager une action sur les processus naturels, soit en termes de protection de la Nature, soit en termes de lutte contre les nuisances provoquées par certaines espèces.

Biologie de la conservation

Le fait que les signaux de communication soient signés, c’est-à-dire qu’ils puissent porter l’identité de l’espèce, d’une population, voire des individus, permet d’envisager l’identification –et donc le suivi- des animaux sur la base de ces signaux.

  • suivi acoustique (méthode non invasive ; utilisée pour suivi des migrations d’oiseaux, d’espèces menacées). Ces méthodes sont employées de façon routinière en mer pour le suivi des Cétacés (espèces non facilement observables & chaque espèce de baleines émet un chant qui lui est propre).
  • Mesure de la biodiversité (forêt tropicale, océan). Un enregistrement sonore en forêt tropicale ou ailleurs permet de recenser les espèces présentes. Si cette méthode est depuis longtemps employée pour recenser les oiseaux par exemple (méthode des « points d’écoute »), des approches automatisées sont en développement afin d’être applicables sur le long terme et dans des environnements difficilement accessibles.

Gestion des risques biotiques

On détourne le rôle biologique de certains signaux (cris de détresse, phéromones d’attraction sexuelles) au profit des activités humaines.

  • un premier exemple est celui des effaroucheurs acoustiques positionnés sur la plupart des aéroports européens pour faire face au « péril aviaire » (le danger que représentent les oiseaux lors des décollages et atterrissage des avions). Ils sont également employés par certaines piscicultures et au sein d’urbanisations lorsqu’elles subissent des invasions d’oiseaux (étourneaux par exemple). Les effaroucheurs peuvent envoyer des cris de synthèse, imitant les caractéristiques de cris de détresse d’oiseaux (on utilise le fait que ces cris ont une valeur interspécifique).
  • un second exemple est celui des pièges phéromonaux pour le contrôle des ravageurs de culture.

Liens utiles (sociétés savantes)

Société française pour l'Etude du Comportement Animal

Equipes de recherche sur la communication animale (France)

The BioAcoustics Team (Université Paris XI & Université de Saint-Etienne)

Ethologie Animale et humaine (Université Rennes I)

Ethologie et Cognition Comparée (Université Paris X)

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