Introduction
Dauphin à aileron retroussé d'Australie |
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Classification |
Règne | Animalia |
Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Theria |
Infra-classe | Eutheria |
Ordre | Cetacea |
Sous-ordre | Odontoceti |
Famille | Delphinidae |
Sous-famille | Orcaellinae |
Genre | Orcaella |
Nom binominal |
Orcaella heinsohni Beasley, ?Robertson, Arnold, 2005 |
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Le dauphin à aileron retroussé d'Australie [ndr: traduit de l'anglais Australian Snubfin Dolphin] (Orcaella heinsohni) est apparenté aux dauphins Irrawaddy. Il en est très proche et vit dans les mêmes régions (le long des côtes et dans les fleuves en Asie et dans le nord de l'Australie). Pour cette raison, il n'a été que très récemment identifié comme espèce à part, notamment grâce a des travaux d'identification génétique effectués en Californie en collaboration avec le Musée du Queensland tropical.
Taxinomie
Le dauphin à aileron retroussé d'Australie a été identifié grâce à des recherches génétiques menées en Californie en collaboration avec le Musée du Queensland tropical. Ces recherches qui ont permis de le distinguer de l'Irrawaddy ont été notamment menées par Isabel Beasley de l'Université James-Cook et Peter Arnold du Musée du Queensland tropical.
Il doit son nom scientifique à George Heinsohn, un chercheur de l'Université James-Cook dont les études sur des carcasses de dauphin durant les années 1960 et 1970 ont aidé à identifier l’Orcaella heinsohni comme étant une espèce distincte du genre Orcaella.
Population et distribution
Encore en étude, l'espèce ayant été classifié que très récemment (2005), on dispose néanmoins d'enregistrement:
- Un enregistrement confirmé à Broome, en Australie occidentale et nordique ainsi que le long des côtes du Queensland et au sud de la rivière de Brisbane.
- Un enregistrement supplémentaire à Daru, Papouasie-Nouvelle-Guinée.
- Les enregistrement à vue confirment que ces dauphins apparaissent principalement dans des eaux côtières, peu profondes et protégées, particulièrement à côté des bouches de fleuves et des criques.
- On prévoit que le O. heinsohni se déplace donc dans les zones côtières de l'Australie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ces secteurs sont séparés par des eaux océaniques profondes, restées séparées même pendant des périodes des niveaux de mer abaissés des périodes glaciaires pléistocènes.
L'espace apparent dans la distribution révélé par les enregistrements publiés de l'espèce, a besoin d'être justifié par d'autres études de distribution, en particulier dans l'archipel indonésien.
Description physique
Pratiquement identique à l'Irrawaddy, il diffère cependant par des caractéristiques aussi bien physiques que moléculaires.
Différences majeures avec l'Irrawaddy
- Modèles de coloration
- Les observation de spécimens en vie et de carcasses fraîches de Dauphin Irrawaddy dans l'ensemble de l'Asie, ont confirmé un modèle de coloration de deux tonalité - gris schisteux foncé uniforme (nuances de gris changeant considérablement entre les individus) sur les champs dorsaux et latéraux, avec un champ ventral coloré pâle se prolongeant en avant au menton inférieur et postérieurement à l'antérieur de l'anus. Pour le dauphin à aileron retroussé d'Australie, la coloration tripartite, avec un cap dorsal distinct a été confirmée par des observations sur la côte centrale et nordique du Queensland.
- Morphologie externe
- L'aileron dorsal et les nageoires sont plus petits sur le dauphin à aileron retroussé d'Australie comparé au dauphin Irrawaddy.
- Différences de crâne
- Des caractéristiques divergentes de celui de l'Irrawaddy dans la morphologie du crâne du dauphin à aileron retroussé d'Australie sont présentes dans tout les spécimens de l'espèce.
- Analyses moléculaires
- Des différences importantes et significatives ont été montrées par les analyses génétiques.
Autres différences avec l'Irrawaddy
- Il y avait statistiquement des différences significatives entre les spécimens asiatiques et australiens dans le nombre de dents/alvéoles dans les deux rangées supérieures de dents aussi bien que dans les mâchoires inférieures.
- La variation géographique et interspécifique des os tympanoperiotic demeure non documentée.
- Le nombre de vertèbres dans le O. heinsohni (58 − 61,n = 6) est plus petit que celui rapporté pour les O. brevirostris (62 − 63,n = 4).
- Le processus d'acromion de l'omoplate est habituellement plus grand que le processus de coracoid, alors que l'opposé semble être le cas habituel dans des O. brevirostris
- Le sternum du O. heinsohni reste composé même chez les animaux mûrs; ceci n'a pas été rapporté pour des O. brevirostris.
D'autres différences entre les deux espèces ont été recensées mais elles sont basées sur des observations limitées et nécessitent d'être confirmées.